L’ancien étudiant du Cégep André-Laurendeau, Jakob Breault, jouera l’an prochain dans l’une de meilleures ligues de développement du monde, la National Collegiate Athletic Association (NCAA). Dès septembre, il se joindra aux Fairbanks de l’Université d’Alaska.
C’est en quelque sorte un rêve devenu réalité pour l’ex-joueur de centre du Boomerang, maintenant âgé de 20 ans. À plusieurs occasions cette année, des recruteurs de la NCAA ont observé Breault durant les matchs de son équipe, les Wings d’Aberdeen, au Dakota du Sud.
«Ça fait cinq ans que je travaille pour ça. J’étais un peu bouleversé quand on m’a appelé. C’était de grosses émotions», raconte le jeune homme.
Contrairement à la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), la NCAA procède par invitation.
Durant les quatre prochaines années, Breault bénéficiera de bourses d’études offertes aux athlètes pour compléter un baccalauréat. Le numéro 28 envisage la comptabilité.
«Je suis intelligent sur la glace et je travaille fort. Défensivement ou offensivement, je fais la job», explique Jakob Breault, dont le père Francis a joué brièvement dans la Ligue nationale de hockey (LNH) avec les Kings de Los Angeles.
«Tant que je vais avoir des patins dans les pieds, je rêve [de la LNH]. Si je continue à me développer et à bien jouer, on ne sait jamais. Je crois en mes chances», explique celui qui a toujours été parmi les meilleurs pointeurs chaque année depuis qu’il a quatre ans.
«Pour les bonnes raisons»
L’entraîneur-chef du Boomerang d’André-Laurendeau, Alexandre Dandenault, est fier de son ancien protégé. «Ce qu’on fait, c’est d’amener les joueurs à se surpasser, à se rendre au prochain niveau. On est vraiment content pour lui», dit-il.
Breault avait obtenu 34 points en 27 matchs sous sa tutelle en 2017-2018. «Le sentiment chaque fois que tu marques un but, il n’y a rien de plus le fun que ça», ajoute l’attaquant.
L’entraîneur-chef trouve qu’il est un jeune joueur assez calme, mais qui travaille fort. Selon lui, il est excellent pour faire progresser la rondelle et possède un très bon lancer.
«Plus on apprend à le connaître, plus on réalise qu’il est là pour les bonnes raisons. Il veut vraiment le succès de son équipe», décrit M. Dandenault.
D’autant plus que Jakob Breault est conscient de ses forces et ses faiblesses. «Ça fait plusieurs années que j’avais des débuts de saison moyens. Cette année, j’ai été constant. Je suis content d’avoir corrigé ça», relate le joueur tout en précisant qu’il a acquis de la maturité.
Il affirme que, pour atteindre les plus hauts sommets, il devra améliorer sa protection de rondelle et tirer davantage au filet.