L’Hôtel-Dieu maintiendra une partie de ses services jusqu’en 2021, plutôt qu’en 2017 tel qu’initialement prévu. Le ministère de la Santé a demandé au Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM) d’y transférer des cliniques externes et bureaux de médecin, en attendant la finalisation de la phase II du nouvel hôpital.
Initialement, le déménagement des trois hôpitaux prévus au printemps 2017 prévoyait la location de locaux à proximité du nouveau CHUM. Par souci d’économies, le ministère demande l’utilisation de l’Hôtel-Dieu, dont il est propriétaire, en attendant la fin de la construction du deuxième pavillon du CHUM. La phase I, pour sa part, dédiée aux services ambulatoires, devrait se terminer en novembre 2016. Les blocs opératoires, urgences et chambres de patients y seront centralisés.
«Comme l’hôpital Saint-Luc sera démoli bientôt pour pouvoir construire le deuxième bâtiment du nouveau CHUM, nous allons transférer certains bureaux de médecins et cliniques externes ne pouvant être accueillis dans le bâtiment de la phase I», explique la porte-parole du CHUM, Irène Marcheterre.
L’hôpital Notre-Dame doit pour sa part libérer ses locaux en 2017 pour les céder au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) Centre-Sud.
Un comité sera mis en place, afin de déterminer quelles cliniques seront plus pertinentes à l’Hôtel-Dieu.
«La majorité seront transférées vers le nouveau bâtiment du CHUM, mais quelques cliniques de Saint-Luc et quelques-unes de Notre-Dame seront à l’Hôtel-Dieu. Il y aussi une question de logistique. Certains médecins avaient un bureau à l’Hôtel-Dieu et un à Saint-Luc, parce qu’ils pratiquaient dans les deux hôpitaux. Maintenant on aura un seul site, donc un seul bureau», élabore Mme Marcheterre.
Pour l’avenir de l’Hôtel-Dieu après 2021, la teneur exacte de l’occupation des lieux demeure incertaine, mais le projet de superclinique, ainsi que de bureaux de l’Agence de la santé demeurent.