Un nouveau café veut démocratiser le vélo. Le Club Espresso bar, ouvert la semaine dernière sur la rue Saint-Denis au coin de la rue Roy, propose un bar à espresso, une réparation de vélos et aussi une boutique.
Ce café cycliste souhaite être un lieu de rassemblement pour la communauté amoureuse des bicycles.
Passionnés de vélos et de café, les trois gérants de ce nouveau lieu spécial se sont inspirés du café cycliste Rapha à New York, mais également de tous ceux qui peuvent déjà exister en Europe et un peu partout aux États-Unis.
Ouvert officiellement depuis samedi 22 juillet à la place du restaurant de pâtes La Popessa, sur la rue Saint-Denis au coin de la rue Roy, ce café hors du commun propose deux entrées pour bien différencier tout de même le côté café et vélo de l’endroit.
«On veut que ce soit un café à part entière, à thématique cycliste; on ne veut pas intimider les gens qui ne font pas du vélo, explique un des gérants, Laurent Saint-Cyr. Nous proposons un café 3e vague au goût du jour, avec une décoration cycliste et un stationnement à vélo intérieur et extérieur».
À l’arrière du café, un service atelier propose un service de réparation de vélo effectué par des mécaniciens. Une boutique offre aussi des accessoires, des vêtements ou encore des casquettes.
Un volet événementiel comprend également des projections de courses internationales sur un mobilier télé qui sépare le coin café et boutique. Des ateliers sur le vélo et des sorties de groupe seront organisées, comme ce fut le cas lors du lancement de la boutique le 22 juillet.
«Le lien entre le vélo et le café existe depuis toujours sur les Tours, donc l’objectif est de rassembler la communauté cycliste et d’y être impliqué, mais aussi de servir un excellent café» -Laurent Saint-Cyr.
Les gérants, qui ont suivi des formations dont celle du Café Saint-Henri et celle de l’Académie du café de Montréal, proposent le café du torréfacteur montréalais Kittel, et utilisent une machine haut de gamme, la Slayer Steam. «Pour nous, le café est un produit de luxe que l’on traite avec respect», souligne M. Saint-Cyr.
«Ça nous a ouvert les yeux sur la complexité, la diversité du café et l’éventail des saveurs, mentionne Guillaume Drouin-Garneau, un des gérants, qui pense qu’aujourd’hui il faut se battre avec des habitudes qui ne sont pas forcément égales à un bon café.»
«Un bon café c’est surtout une bonne extraction et c’est important d’aller chercher la particularité de chaque café à travers la bonne extraction, continue-t-il. Cette machine nous permet de sortir un café parfait, même s’il faut être un barista constant pour cela.»