Une ancienne station-service Esso laissée à l’abandon depuis plusieurs années sur l’avenue du Mont-Royal sera enfin démolie. L’entreprise procédera par la suite à la décontamination du terrain.
Le bâtiment, situé au 962 avenue du Mont-Royal, est vacant depuis novembre 2014. Il est fréquemment la cible des graffiteurs. Des déchets y sont aussi laissés régulièrement, malgré un nettoyage fréquent des lieux.
La pétrolière a déposé les plans finaux d’aménagement paysager lors de la semaine du 28 mars, soit un an après l’approbation du comité de démolition du Plateau-Mont-Royal.
La première mouture des esquisses, présentée en janvier 2016, avait été jugée insatisfaisante par l’arrondissement et l’entreprise avait dû retourner à la table à dessin. Le permis a été acheminé au courant de la semaine du 11 avril.
La pétrolière a six mois, à partir de l’émission du permis de démolition, pour procéder au démantèlement du bâtiment. L’entreprise aura ensuite deux ans pour réhabiliter le terrain fortement contaminé, après près de 100 ans à servir de station-service.
«C’est une excellente nouvelle. Esso nous avait dit que dès qu’il recevrait leur permis, il débuterait la démolition. Maintenant, on va s’imposer pour s’assurer que les choses se déroulent bien. On est toutefois conscient que c’est un mal nécessaire», souligne le directeur général de la Société de développement de l’avenue du Mont-Royal (SDAMR), Charles-Olivier Mercier.
Le comité de démolition avait accepté le démantèlement, le 24 mars 2015, sous certaines conditions. La pétrolière devra verdir 5 % du lot lors des travaux, avec l’installation de bacs à fleurs, pouvant être installée sur le pourtour du terrain.
Parmi les plantes choisies, il devra y avoir des conifères, pour assurer de la verdure durant les quatre saisons.
Une partie de la caractérisation du sol aurait été complétée à l’automne et l’arrondissement espère que les travaux auront lieu rapidement.
«On espère que le processus s’effectuera rapidement que le terrain puisse être réhabilité dans les meilleurs délais», souligne la présidente du comité consultatif en urbanisme, Marie Plourde.