Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

La sécurité autour de l’école Baril inquiète

À quelques mois de la réouverture de l’école Baril, les résidents du secteur s’inquiètent de la vitesse dans les rues avoisinantes et de la sécurité des enfants qui la fréquenteront.

«Les gens roulent beaucoup plus vite que la vitesse permise, admet un citoyen. Il faudra vraiment que les choses changent d’ici à l’ouverture de l’école. C’est plus que dangereux.»

L’école Baril, située sur la rue Adam, avait été fermée en 2011, pour cause de moisissures. Les travaux de démolition avaient finalement débuté en 2015 et devaient être terminés pour l’année scolaire qui vient tout juste de commencer.

Toutefois, selon les informations obtenues par le journal, les portes seront finalement rouvertes en janvier seulement.

«Les travaux s’éternisent, la date de réouverture est constamment remise et on dirait qu’ils ne songent qu’à reconstruire le bâtiment, mais ne prennent pas en considération la sécurité autour», affirme Marion Lafleur, résidente de la rue de Chambly.

Selon les citoyens, la configuration des rues Chambly, Adam, Aylwin et Béliveau seraient à revoir.

«J’ai remarqué dernièrement que des dos d’âne avaient été mis en place sur Nicolet, près d’Adam, souligne Carolane Poirier, une autre résidente du quartier. Ce serait peut-être une idée d’en mettre sur plus de rues avoisinantes pour ralentir la circulation.»

Mesures d’apaisement
Des démarches auraient déjà été entamées par Projet Montréal, pour apaiser la circulation, notamment sur Adam.

«C’est une priorité de sécuriser les abords des écoles primaires et des parcs, souligne Éric Alan Caldwell, conseiller du district de Hochelaga. J’ai déjà demandé aux services de l’arrondissement de se pencher sur les aménagements aux abords de la future école Baril.»

Selon Éric Alan Caldwell, l’idéal serait de repenser entièrement la configuration des rues. «Des dos d’ânes ou des panneaux, c’est efficace, mais je crois qu’il y a mieux, explique-t-il. Il faudrait aller plus loin et modifier la géométrie de la rue, en intégrant des saillies de trottoirs et des terre-pleins, par exemple.»

Les problèmes de vitesse sur la rue Adam ne dateraient pas d’hier, selon les citoyens.

«Ce n’est pas nouveau, mais je pense que la reconstruction de l’école serait un bon moment d’agir. Tant qu’à être dans les travaux, aussi bien ne pas faire les choses à moitié», estime Jason Caron, qui habite sur Joliette.

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