Montréal-Nord

Autre journée de grève possible pour des chauffeurs de bus scolaires

Des dizaines de chauffeurs d’autobus scolaire tiennent une deuxième journée de piquet de grève devant le bureau de Transco dans Rivière-des-Prairies le mercredi 31 janvier 2018.

Pour une troisième journée, les parents de près de 15 000 élèves montréalais pourraient devoir trouver un autre moyen de transport vers l’école pour leurs enfants.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco, qui représente près de 330 chauffeurs d’autobus scolaires, dispose encore d’un mandat de grève d’une journée, indique sa présidente Carole Laplante.

Aucune date n’a encore été fixée pour cette troisième journée d’arrêt de travail, ajoute Mme Laplante, dont l’unité syndicale est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Des syndiqués de Rivière-des-Prairies, Montréal-Nord et Lachine ont débrayé mardi et mercredi, après avoir rejeté les dernières offres patronales et reconduit à 98% leur mandat de grève le 23 janvier dernier.

Les négociations achoppent sur les salaires et la durée de la convention collective.

L’employeur souhaiterait un contrat de travail de cinq ans, incluant deux années de gel salarial puis trois d’augmentation équivalente à la moitié de l’inflation, tandis que les syndiqués préfèrent une convention collective de trois ans prévoyant 2% d’augmentation salariale annuelle.

Il s’agit d’une proposition juste et équitable, selon l’entreprise propriétaire de Transco, First Student.

«Dans notre deuxième et plus récente proposition, nous avons présenté une augmentation de rémunération globale», fait valoir le porte-parole Jay Brock.

L’employeur demande une convention collective de cinq ans «en vertu des exigences des contrats avec [ses] clients, ajoute le porte-parole.

«Extrêmement déçu» par l’annonce de la grève, Transco reconnaît les difficultés qu’elle impose aux familles, élèves et écoles qui comptent sur ses bus jaunes.

«Transco a continué de communiquer avec les représentants syndicaux durant tout le processus et reste prêt à discuter», conclut le porte-parole.

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