Le 3 octobre prochain, Ariane Moffatt foulera de nouveau les planches de la salle Pauline-Julien. Accompagnée de ses trois musiciens, elle présentera les titres de son dernier opus 22h22, lancé au printemps, en plus d’un amalgame de succès tirés de ses albums précédents. Un tête-à-tête privilégié avec l’auteure-compositrice-interprète à ne pas manquer!
«Le 22h22 est arrivé concrètement au monde quand je me suis sentie prête à retourner dans ma zone de création, après la naissance de mes garçons. Je n’arrêtais pas de tomber sur 22h22 quand je regardais sur le cadran. C’est à cette heure précise, ce moment entre l’arrivée de la nuit et la fin du jour, que j’avais un peu de temps pour moi», raconte Ariane.
«Au-delà de cet espèce de synchronisme, il y a aussi toute la symbolique du chiffre deux: la terre, le couple, les jumeaux…», observe-t-elle, visiblement comblée par son nouveau rôle de maman. Une expérience qui l’a profondément inspirée pour l’écriture et la composition de son cinquième album solo en carrière aux sonorités pop et électro.
Plonger dans l’instant
«Il y a cette période de flottement quand on vient d’avoir des enfants, ces quelques mois hors du temps. Lorsque je me suis remise dans le processus de création, le 22h22 m’a permis d’arrêter le temps. Et j’ai plongé dans cette minute à fond!»
Coréalisé avec son ami Jean-Phi Goncalves, en complicité avec François Lafontaine, 22h22 a reçu un excellent accueil populaire et critique. La chanson Miami s’est par ailleurs glissée au sommet du palmarès d’Énergie. Le titre Debout fait aussi bonne figure dans les radios québécoises.
La tournée entamée au printemps s’est poursuivie en mode festival pour Ariane au cours de la saison estivale avec une participation au Festival d’été de Québec et au Festival Osheaga.
Septembre arrivé, l’heure du retour des spectacles en salles a sonné pour l’artiste, qui a des dates annoncées jusqu’à l’été 2016 dans son calendrier. «C’est agréable de retrouver ce côté plus intime du show en salles qui permet d’embarquer les gens dans ce monde onirique de l’album.»
Ariane Moffatt est contente de faire un arrêt à Sainte-Geneviève. « Pauline Julien, était une grande dame de la chanson du Québec qui m’a toujours intriguée, fait-elle remarquer. Cette salle a quelque chose d’enveloppant, d’intimiste. Elle est parfaite pour le show! »