Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

Centenaire souligné pour un Pointelier engagé

Viateur Goulet a pris sa retraite du milieu de l’éducation en 1973, mais est demeuré actif dans sa communauté par la suite.

Famille, amis, anciens collègues, anciens élèves et élus ont célébré le 100e anniversaire du Pointelier Viateur Goulet à l’approche du 12 juin dernier.

L’ancien religieux, ex-enseignant et ex-directeur de plusieurs écoles de Pointe-aux-Trembles, est également connu comme membre fondateur de deux caisses populaires du coin, ainsi que directeur ou membre de diverses regroupements, dont des sociétés consacrées à l’avancement des Canadiens-Français et le Parti québécois.

«Je remercie tous ceux qui ont collaboré avec moi pendant mes belles années à Pointe-aux-Trembles», a tenu à dire M. Goulet, rencontré au bord du fleuve Saint-Laurent, où il a presque toujours vécu.


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Sa femme, son trésor
Né à Trois-Rivières le 12 juin 1917, M. Goulet est le 10e d’une famille de 11 enfants. Il a d’abord été frère du Sacré-Cœur, puis a défroqué et s’est marié à Jeannine Séguin en 1945, avec qui il a vécu durant 64 ans et a eu trois enfants.

«Elle était un trésor», se remémore l’homme veuf depuis 2009.

«Maman était très présente pour lui parce que papa travaillait beaucoup, jusqu’à quatre endroit en même temps à un moment donné», se souvient Mireille Goulet, une des filles de M. Goulet.

Société «secrète»
M. Goulet a œuvré en éducation à Pointe-aux-Trembles et ailleurs durant 37 ans, d’abord comme religieux, puis comme laïc. Il a notamment été éducateur au Collège Roussin, enseignant responsable à l’École Laval de Pointe-aux-Trembles, puis directeur ou directeur adjoint aux écoles Maria-Goretti, René-Pelletier et François-La-Bernarde.

Il est aussi connu comme membre fondateur des caisses populaires Pointe-aux-Trembles et Sainte-Maria-Goretti, président de la Fédération des loisirs de Pointe-aux-Trembles, membre actif du Parti québécois et membre des chapitres locaux de la Société Saint-Jean-Baptiste et de l’Ordre Jacques-Cartier – une société «secrète» surnommée «la patente» dissoute en 1965 et composée.

Aujourd’hui centenaire, M. Goulet attribue sa longévité à la Providence et sa santé à sa pratique d’activités physiques. «J’étais un homme sportif. J’ai joué à tous les jeux et sports de balle», explique-t-il simplement.

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