Montréal-Est permettra à ses citoyens d’élever des poules sur leur terrain. La Ville a accepté de modifier sa réglementation après avoir reçu plusieurs demandes venant de citoyens friands d’agriculture urbaine.
Les amoureux des gallinacées pourront avoir un seul poulailler et un seul enclos par terrain. Pour garantir un environnement sain aux animaux, une poule devra bénéficier au minimum de 0,37m2 dans le poulailler et de 10m2 dans l’enclos.
Ces nouveaux animaux de compagnie auront droit au maximum à 2,5m de hauteur dans leur lieu d’habitation qui ne devra pas se situer à moins de 3 mètres d’un bâtiment municipal. Concernant les matériaux à utiliser pour la construction des enclos et poulaillers, le bois et le métal sont autorisés. À noter que les poulaillers devront être utilisés exclusivement à l’accueil des poules.
Un projet pilote avait été mis en place à la fin de l’année 2019.
La décision de Montréal-Est emboîte le pas d’arrondissements de l’île comme Rosemont-La Petite-Patrie et Mercier-Hochelaga-Maisonneuve où il est aussi possible d’élever des poules. Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, dans le cadre du déploiement de sa politique d’agriculture urbaine, n’avait pas fermé la porte aux citoyens désirant posséder des poules.
Cependant, pour la Société pour la prévention et la cruauté animale (SPCA), garder des animaux à plume chez soi « n’est pas adapté à la ville », confiait une porte-parole. En cause, l’augmentation d’abandon des poules, mais aussi des coqs.
Les mâles, difficilement détectables à l’état de poussin sont laissés pour compte jugés trop bruyants et agressifs.
La SPCA annonçait en ce sens 20 poules et sept coqs abandonnés en 2016, 30 poules et huit coqs en 2018.