Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

La Maison des jeunes lance sa guignolée

Maison des jeunes guignolée

Les jeunes ont concoté 100 paniers de Noël, dont 25 seront distribués à des familles dans le besoin, et 75 iront à des personnes âgées.

Afin de venir en aide à des ainés et familles dans le besoin, un comité de la Maison des jeunes (MDJ) de Pointe-aux-Trembles a mis sur pied une guignolée.

Le 8 décembre en fin d’après-midi, des adolescentes du comité assemblent avec attention les paniers de Noël. Denrées sèches, cartes de Noël, articles de toilette, bas, et masques: tout le nécessaire y est pour subsister durant les Fêtes.

Des 100 sacs concoctés, 25 seront distribués à des familles dans le besoin, et 75 iront à des personnes âgées vivant dans la résidence avoisinant l’organisme jeunesse.

«On sait que la pandémie c’est lourd, que plusieurs personnes âgées ne veulent pas aller à l’épicerie. (…) On veut aussi qu’ils se sentent moins seuls», explique Marielove, 14 ans. Elle ajoute avoir la chance d’avoir «beaucoup de choses que certains n’ont pas».

Le projet lui tient d’autant plus à cœur qu’il a été créé à l’initiative du comité de jeunes dont elles fait partie.  Les dix jeunes du comité ont géré le projet de A à Z, sous la supervision d’intervenants de la MDJ. Chacun y a investi bénévolement près de dix heures, incluant planification, préparation du budget, achats, et assemblage, souligne Betyna Dorminier, intervenante à la MDJ.

Briser la faim et la solitude

Réjeanne Bacon, membre du conseil d’administration de la résidence voisine, croit que ces cadeaux seront très appréciées des personnes aînées habitant les lieux. En effet, mentionne-t-elle, plusieurs d’entre eux ont peu de moyens, mais hésitent à demander de l’aide alimentaire.

De plus, elle soutient que les résidents souffrent actuellement d’une grande solitude en raison du confinement. «Ça va leur montrer qu’il y a des gens qui se préoccupent d’eux», exprime-t-elle.

Mesures sanitaires obligent, la distribution des paniers doit se faire cette année à distance. Marilove espère cependant que le tout soit différent l’an prochain. Elle souhaite d’ailleurs que le projet prenne de l’ampleur lors des prochaines éditions.

«Cette année, on a vu grand avec 100 sacs. Peut-être que si ça marche bien l’an prochain ce sera plus. Je pense que quand on voit grand, on peut faire de grandes choses.»

Le projet a été financé par la Ville de Montréal.

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