Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

Rivière-des-Prairies: l'un des quartiers avec le plus haut taux d'inaccessibilité aux fruits et légumes

D’après des études menées par la CDC-RDP, les secteurs qui présentent des taux de défavorisation élevés sont aussi ceux qui présentent un indice d’accessibilité aux fruits et légumes les plus faibles. En effet, les secteurs où l’on dénombre le plus de commerces de proximité ne sont pas ceux habités par les populations à plus faible revenu.

Afin de remédier à ce désert alimentaire auquel est confronté Rivière-des-Prairies, différents organismes de l’arrondissement proposent des solutions pour offrir des fruits et légumes frais aux résidents. 

 Les lundis soirs, au Centre Local d’Initiatives Communautaires (CLIC), des familles viennent chercher des paniers d’alimentation dont notamment des fruits et légumes frais. Un moyen pour cette population d’avoir un accès plus facile et moins cher à la nourriture.

« Je viens ici, principalement parce que j’ai de faibles revenus. Ici, j’ai accès à des fruits et des légumes frais, des tomates, des oignons des laitues et des fruits. Dans le quartier, le prix des fruits et légumes est trop cher », avoue Ilis Pérez.

D’autres organismes proposent des dépannages alimentaires, des cuisines collectives ou des dîners collectifs. L’Éco-quartier est un point de chute pour des paniers de légumes biologiques. Un projet de jardin collectif (Les jardins Skawanoti) permettant aux résidents d’avoir accès à des fruits et des légumes frais est en cours. Les citoyens souhaitent également mettre en place un projet de magasin général, une entreprise d’économie sociale, permettant la vente de produits locaux.

 « Il existe tout de même des alternatives pour pouvoir s’approvisionner en fruits et légumes grâce au réseau communautaire. Et parfois, on a une méconnaissance vis-à-vis du communautaire. Ces initiatives ne s’adressent pas seulement aux personnes à faible revenu. En étant membre d’un organisme, on peut bénéficier des avantages que celui-ci offre même si on ne fait pas partie d’une population défavorisée », explique Mme Brouillette.

 

 

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