Une précision a été amenée à ce texte après sa première parution.
Rappelons qu’en septembre 2011, Montréal-Est n’avait pas renouvelé son entente avec la SODEM, une entreprise privée, pour la gestion du Centre récréatif Édouard-Rivet (CRÉR) et de divers autres équipements de loisir de la ville. L’administration avait alors signé une entente de deux ans avec la Société Ressources-Loisirs de Pointe-aux-Trembles (SRLPAT), une société à but non lucratif gestionnaire du Centre Roussin à Pointe-aux-Trembles.
« Nos objectifs étaient d’offrir un service de qualité aux citoyens, de développer de nouvelles activités, d’augmenter l’achalandage tout en réduisant les coûts tout en maintenant le personnel en place », explique le directeur général de la SRLPAT, Pierre Roy.
Après près de 17 mois, la Société peut dire mission accomplie, bien que le travail n’est pas fini. « M. Roy connaît la clientèle, ce qui est un gros avantage. La Ville n’a pas d’inquiétude, au contraire, on y gagne », dit-on du côté de la Ville.
Augmentation de l’achalandage
Depuis la ratification de l’entente avec Montréal-Est, la SRLPAT est gestionnaire des deux centres communautaires de l’Est qui possèdent une grande variété d’installations sportive, dont celle permettant d’offrir de l’aquaspinning. « Mis à part le Centre Claude-Robillard, le Centre Jean-Claude-Malépart et l’UQAM, nous sommes pas mal les seuls à offrir ces services dans l’Est », expose M. Roy.
La SRLPAT mise notamment sur cette offre pour attirer de nouveaux membres. Des activités offertes en 2011, aucune n’avait été coupée en 2012 et de nouvelles activités avaient été ajoutées à la programmation. Parmi ceux-ci, une nouvelle ligue de balle molle pour les femmes, jumelée à un nouveau tournoi.
« Nous avons eu une augmentation de l’achalandage, notamment en raison des cours de danse de Carole Grant, qui a amené avec elle sa clientèle. Il y a une soixantaine de personnes de plus », estime M. Roy, qui ajoute toutefois que le nombre de locaux restreint l’implantation de nouvelles activités.
Mais ce n’est pas tout, la SRLPAT cherche à rejoindre une plus grande clientèle à l’extérieure des limites de Pointe-aux-Trembles et Montréal-Est. Des copies du répertoire des activités ont notamment été distribuées dans le Faubourg Contrecœur, d’où 9 % de la clientèle du CRÉR provient. Et les résidents de Tétreaultville pourraient bien le voir apparaître dans leur boîte aux lettres prochainement.
De plus, le site Internet a été bonifié pour permettre aux participants de s’inscrire en ligne sur le site Internet. M. Roy précise que puisque les préinscriptions sont disponibles seulement pour les résidents de Montréal-Est et les gens déjà inscrits à une activité, la préinscription n’est pas encore disponible en ligne. Mais d’ici peu, le site du CRÉR sera complètement revampé.
Réduction des dépenses
Pour rentabiliser le Centre durant la période des Fêtes, la SRLPAT a offert aux familles et aux organismes de louer des salles pour Noël et le Jour de l’an, mais les soirées familiales n’ont pas eu le succès escompté. « Nous avons seulement réussi à louer une salle pour un soir », admet M. Roy. Malgré cet échec, les finances du CRÉR se portent bien. La SRLPAT a même réussi à générer un surplus de 8000 $ pour 2012, qui a été remis à la Ville.
« Nous avons une gestion rigoureuse et certaines dépenses ont pu être combinées avec celle du centre Roussin », explique M. Roy. De plus un rattrapage sur les tarifs a été fait afin d’être comparable au marché.
Pour les employés du CRÉR, la transition s’est faite doucement puisqu’aucun poste n’a été aboli. D’ailleurs, cette clause avait été inscrite au contrat signé avec la Ville de Montréal-Est. Les salaires n’avaient pas non plus été affectés et les employés avaient même bénéficié d’une mesure de rattrapage dans le nombre de semaines de vacances.
En plus de cela, M. Roy estime que les employés ont vu d’un bon œil le changement d’administration puisque la Société a remplacé plusieurs équipements utilisés par les employés qui étaient brisés ou désuets. « Nous avons effectué un entretien sur la zamboni, c’était nécessaire. Il n’y avait pas eu d’entretien en 2009 », rappelle M. Roy, mentionnant aussi la sonnette d’alarme qui avait été tirée par une employée de la piscine des Vétérans qui n’était plus aux normes. La Ville se réjouit d’ailleurs d’être maintenant informée des situations qui poseront problème avant que le problème ne surgisse.