Les opérations du centre de traitement devraient débuter en 2014. Quelques études ont été menées afin de déterminer les impacts environnementaux du projet. Elles tendent à démontrer que les impacts seront faibles, sinon nuls.
« Je ne suis pas rassuré, il n’y a pas beaucoup de centre de traitement des matières organiques par biométhanisation au Québec. Nous ne pouvons donc pas aller voir les impacts que ces centres ont eus ailleurs. Les études qui ont été menées restent théoriques. Il n’y a pas d’étude concrète », s’inquiète M. Coutu, qui voit toutefois la consultation publique d’un bon œil.
L’administration déposera un mémoire à l’OCPM pour faire entendre ses revendications. L’administration aimerait, entre autres, siéger au conseil d’administration du centre et que le biogaz produit par le procédé soit raccordé aux systèmes de distribution, au bénéfice de Montréal-Est.
L’aspect du projet qui déplait particulièrement au maire est l’absence de redevances qui seront versées à la Ville. « On ne se le cachera pas, ce sont les industries qui magannent le plus nos routes. Or, il n’y aura aucune mesure compensatoire et la plupart des camions circuleront vers l’est », raconte M. Coutu.
Puisque le projet a été élaboré par le conseil d’agglomération de Montréal, la Ville de Montréal-Est n’a pas la possibilité de bloquer le projet par son règlement d’urbanisme. Selon la Charte de la Ville de Montréal, le conseil d’agglomération peut, par règlement, permettre la réalisation d’un projet relatif à de grandes infrastructures comme le projet de centre de traitement des matières organiques par biométhanisation, et ce, malgré tout règlement adopté par un conseil de ville de Montréal-Est.