Initialement prévu en 2017, le nouveau complexe aquatique qui viendra remplacer l’ancienne piscine de Rosemont devrait ouvrir ses portes en 2020 selon l’Arrondissement.
Après plusieurs années de délais, l’administration a emboîté un autre pas dans le processus qui mènera aux rénovations des installations en adoptant lundi soir une résolution autorisant l’agrandissement du bâtiment situé au 3131, boulevard Rosemont.
La première phase du projet trace la construction du complexe au nord du terrain qui sera joint au bâtiment d’origine. On y comptera deux bassins, des vestiaires, des gradins et des espaces administratifs. Son accès principal sera aménagé sur la 9e Avenue et sa superficie totalisera 2 686 m2.
La seconde phase, dont la complétion est projetée en 2022, permettra l’implantation d’une maison de la culture, qui se trouvera sur le site même de l’actuelle piscine. Celle-ci sera transformée en amphithéâtre de 260 places et une salle d’exposition y est aussi prévue.
Aucune aire de stationnement extérieure n’est incluse dans les plans, car l’Arrondissement compte plutôt sur son «entente de mutualisation du stationnement» avec l’école Nesbitt adjacente pour desservir les utilisateurs des installations.
Une présentation du projet ouverte aux citoyens est organisée le 27 mars prochain à 19h à la salle du conseil d’Arrondissement, au 5650, rue d’Iberville. Celle-ci sera suivie d’une consultation publique sur le projet à 20h30.
Financement
Un précédent article de TC Media révélait que malgré les retards dans la livraison du projet, son coût estimé n’avait jamais changé, demeurant au fil des années à 20 M$. Sur cette somme, l’arrondissement en financera 20%, soit le montant de 4 M$. La ville-centre prendra à sa charge les 80% restants, soit l’équivalent de 16 M$.
La nouvelle bâtisse, d’une superficie totale de près de 4000 m2, devrait s’étendre sur le terrain en arrière de l’immeuble actuel.
Construit en 1949, l’édifice sportif dans lequel se trouve l’ancienne piscine de Rosemont est devenu trop étroit et vétuste pour pouvoir répondre à la demande du quartier. C’est en mars 2014 que l’administration de Rosemont – La Petite-Patrie s’est mise en branle dans ce dossier lors du dépôt auprès de la Ville de Montréal d’un document détaillant les besoins et objectifs de l’arrondissement en matière d’installations sportives. Plusieurs études ont alors conclu qu’il serait trop coûteux de remettre aux normes l’actuelle piscine.