L’endroit retenu serait lié soit au parc, soit au stade lui-même, là où le receveur a fait les beaux jours du club de baseball de Montréal.
« Avec l’accord de la famille et avec tout le respect dont nous désirons faire preuve envers elle et envers l’homme, nous entreprendrons des démarches en ce sens », a souligné David Heurtel, président-directeur général du Parc olympique.
Le Parc olympique a procédé, le samedi 18 février au matin, soit au lendemain de l’annonce du décès de Gary Carter, à la mise en berne du drapeau central situé à l’entrée du stade. « Nous tenons à exprimer nos sincères condoléances à la famille de Monsieur Gary Carter et avons choisi en effet d’honorer humblement sa mémoire en posant quelques gestes qui rappelleront aux Montréalais et aux Québécois à quel point cet homme, brillant sportif, a marqué l’histoire du Parc olympique et celle du baseball ici, au Québec. C’est notre façon de dire : Merci pour les merveilleux souvenirs », témoigne M. Heurtel.
Le député de Bourassa, Denis Coderre, a pour sa part proposé de renommer une station de métro en l’honneur de Gary Carter. « Je pense que Gary Carter était un extraordinaire ambassadeur pour la ville. Alors, ou bien on peut faire une place spécifique pour Gary Carter. L’autre idée qu’on m’a suggérée, c’est qu’on pourrait renommer la station Pie-IX, située à côté du stade, la station Gary Carter », a-t-il souligné lors d’une période d’échanges au parlement d’Ottawa.
Du côté du Parc olympique, on n’écarte pas cette idée, tout en indiquant que toutes les options sont sur la table pour rendre hommage à M. Carter et également à « l’héritage laissé par les Expos à la ville de Montréal et au Québec en entier. » La création d’un espace est donc envisagée, de même que l’érection d’une statue ou la dénomination d’une station de métro.
Moratoire
À la Société de transport de Montréal (STM), on laisse savoir qu’il y a un moratoire en vigueur depuis 2006 sur la toponymie des stations de métro.
« Il y a moratoire, donc pas de possibilité de changer le nom de Pie-IX en celui de Gary Carter, laisse savoir Isabelle Tremblay, de la STM. De plus, il faut savoir que les noms qui sont donnés aux stations ont rapport aux rues avoisinantes, pas nécessairement à des personnalités connues ou des lieux comme le stade olympique. »
Rappelons que Gary Carter, surnommé le kid, a évolué pour les Expos de 1974 a 1984 et est revenu jouer une dernière année au stade, en 1992. Il a été intronisé au panthéon du baseball majeur en 2003, avec la casquette du club de Montréal.