La sécurisation de l’intersection Rosemont/St-Michel est toujours au point mort, aucun compromis n’ayant été trouvé entre les trois scénarios proposés par la ville-centre et la recommandation de l’un d’eux par l’arrondissement.
Le maire de l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie, François Croteau, déplore le fait que la Ville n’ait pas du tout communiqué avec son administration afin de trouver un compromis. Le politicien exige qu’une solution soit trouvée dans les plus brefs délais.
« Il y a vraiment urgence. Il faut que quelque chose soit fait rapidement », s’est insurgé le maire. Ce dernier a interpellé récemment Lionel Perez, conseiller de l’équipe Coderre et président de la commission sur le schéma d’aménagement et de développement de Montréal à cet effet.
« Depuis, silence radio, aucune nouvelle, encore une fois », a confié M. Croteau. Selon lui, il faut impérativement protéger le virage à gauche, dans tous les sens, et rallonger le temps de la traverse piétonne, au moins durant les heures de pointe. « Cette situation est intenable. Il y a plusieurs institutions scolaires à proximité, il est impératif de sécuriser la circulation automobile et celle des piétons », explique le maire.
La solution qui propose d’interdire le virage à gauche n’est pas viable, selon M. Croteau, car elle détournerait le trafic vers les rues avoisinantes résidentielles et fréquentées par les piétons, ce qui les mettrait également en danger.
L’arrondissement espère trouver une entente avec la ville-centre rapidement pour pallier à cette situation qui traîne depuis trop longtemps, d’après le maire.