Environnement

Fêter Noël, sans faire pleurer la planète

La période des Fêtes est souvent synonyme d’excès et de surconsommation. Les nombreuses rencontres de famille, les échanges de cadeaux et les décorations s’accumulent faisant du même coup augmenter la production de déchets. Toutefois, il est possible de vivre la féérie de Noël tout en réduisant son empreinte écologique.

«On peut garder la joie de Noël tout en ayant un impact positif sur l’environnement. Il ne faut pas arrêter de vivre pour protéger l’environnement. Il faut simplement être raisonnable dans ses choix», souligne Marie-Ange Selosse, agente de sensibilisation en environnement à l’Écoquartier de Saint-Léonard.

En effet, plusieurs petits trucs simples et abordables peuvent être utilisés pour diminuer les conséquences négatives sur l’environnement.

Par exemple, en réutilisant les sacs cadeaux ou les boîtes décoratives au lieu d’acheter du papier de Noël pour emballer les présents qu’on offre à l’être cher, on diminue la production de détritus. De plus, il est possible d’utiliser les coupures de journaux ou de magazines pour faire un emballage personnalisé et rigolo.

«Au lieu de choisir un jeu que notre enfant va jouer deux fois avant de rester sur la tablette, on peut leur offrir des billets de concert ou de matchs de sport. Au lieu de privilégier la consommation, on leur fait découvrir la culture et le sport» Marie-Ange Selosse

Sapins de Noël
Le sapin est un incontournable de la période des Fêtes et s’en passer est rarement une option. Alors, lequel choisir pour satisfaire la féérie de Noël sans nuire à l’environnement.

Selon les experts en gestion environnementale, la meilleure solution est le sapin naturel.

«D’abord, parce qu’il est biodégradable et qu’au moment de sa croissance dans la nature, il a plusieurs effets bénéfiques sur l’environnement, comme la stabilité du sol, la réduction de l’érosion du sol et l’absorption du CO2», indique le ministère de Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec.

De plus, le sapin naturel a une seconde vie lorsqu’il est récupéré par les municipalités. À Montréal, on broie les arbres pour les transformer en paillis qui sont utilisés dans les jardins publics pour protéger le sol et les racines des plantes du dessèchement et du gel.

«Un sapin artificiel est surtout composé de plastique non recyclable et de pétrole, ce qui a un gros impact sur l’environnement. Pour qu’il soit rentable, il faut le garder de 20 à 25 ans», informe Mme Selosse.

Après avoir choisi son sapin de Noël, on souhaite l’enjoliver de boules, guirlandes, glaçons et lumières. Encore ici, vaut mieux être raisonnable dans ses choix.

«Est-il vraiment nécessaire d’acheter des décorations chaque année? On peut les confectionner nous-mêmes ou les bricoler. Ça apporte une fierté de plus, car on les a faits soi-même», fait valoir Mme Selosse.

Une étape à la fois
Pour un premier Noël écologique, il peut être difficile de changer toutes ses habitudes d’un coup pour diminuer au maximum son empreinte écologique. Y aller une étape à la fois est aussi un choix raisonnable.

«Nous manquons tous de temps, alors il faut faire des compromis et s’organiser. Par exemple, on peut se fixer un objectif écologique par année. Que ce soit d’emballer ses cadeaux avec du papier journal ou de faire son propre calendrier de l’avant, il faut trouver le geste qui aura le plus de répercussions dans sa vie. De plus, les gestes vont s’accumuler avec le temps, ce qui aura encore plus d’impacts à la longue», indique Mme Selosse.

Pour connaître l’horaire de la collecte de sapins de Noël dans son quartier, on visite le site Internet de son arrondissement ou on compose le 311.

Quelques trucs pour un Noël écologique

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