BEYROUTH — Les frappes aériennes et les bombardements de l’armée syrienne à l’extérieur de Damas ont fait au moins 23 morts, ont rapporté des activistes, dimanche, alors que la reprise imminente des pourparlers de paix à Genève ne semble pas freiner les combats en sol syrien.
Les jets et l’artillerie du gouvernement syrien ont lancé une série de raids contre des zones résidentielles dans la Ghouta orientale, en banlieue de la capitale, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), un groupe de surveillance établi au Royaume-Uni, qui a fait état de 25 morts.
Le centre des médias de la Ghouta, un organisme local, a pour sa part annoncé que 23 civils avaient perdu la vie durant l’assaut.
Les rebelles de la Ghouta orientale tiennent tête aux forces gouvernementales depuis le début de la guerre civile il y a six ans.
Les conditions sont très difficiles dans la région, où sévit une pénurie de nourriture et de médicaments en raison du blocus imposé par le gouvernement.
Selon les Nations unies, environ 350 000 personnes ont un besoin immédiat d’aide humanitaire dans la Ghouta orientale.
Les pourparlers de paix entre le gouvernement syrien et l’opposition doivent reprendre à Genève le 28 novembre.
La semaine dernière, l’opposition avait révélé qu’elle était prête à discuter directement avec Damas sans conditions préalables, un changement par rapport à ses précédentes déclarations.
Le gouvernement de la Syrie n’a pas encore nommé les délégués qui le représenteraient à la table des négociations.