Mobilité

Les véhicules électriques plaisent mais les clients hésitent à les acheter

Une voiture est branchée à une borne de recharge électrique.

L’attirance pour l’achat des véhicules électriques est grandissante au Canada, surtout au Québec, mais les consommateurs hésitent à les acheter en raison du coût élevé et de l’autonomie, selon les résultats d’un sondage Léger commandé par la plateforme Turo Canada.

Les Québécois se placent en précurseurs de la transition vers l’électrique, puisque 72% d’entre eux prévoient acheter ou louer un véhicule électrique ou hybride alors que la moyenne canadienne se situe à 58%.

Les gouvernements du Québec et du Canada offrent des incitatifs à l’achat de véhicules électriques, hybrides ou à hydrogène, mais différents obstacles viennent freiner le passage d’un véhicule à combustible à l’électrique: «79% des Canadiens qui prévoient d’acheter ou de louer une nouvelle voiture hésitent encore à acheter une voiture entièrement électrique, citant leur coût élevé (29%) et l’autonomie (24%) comme principales raisons de ne pas en acheter une.»

La méconnaissance de ce type de véhicules entre aussi en jeu, puisque 86% des Canadiens précisent n’avoir jamais conduit un véhicule électrique et que 66% ont déclaré qu’ils seraient plus enclins à s’en procurer un s’ils avaient la possibilité d’en conduire un pendant quelques jours avant de prendre une décision. Cette proportion s’élève à 67% au Québec.

L’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) constate que la satisfaction chez les utilisateurs de véhicules électriques est grande (68%). «On constate une quasi-unanimité sur ce sujet, au point où la très grande majorité des répondants (92,8%) disent que leur prochaine voiture sera 100% électrique», précise-t-elle à la suite d’un récent sondage mené auprès de ses membres. L’AVÉQ recense 125 994 voitures électriques au Québec (au 30 novembre 2021) et le nombre total de bornes au Québec est de 7228 (au 15 décembre 2021).

Encore loin de se départir d’un véhicule

Il appert que 56% des Québécois citent l’aspect pratique et les déplacements quotidiens comme principales raisons de posséder une voiture. D’autres arguments entrent aussi en compte, dont la commodité (30%) pour se rendre au travail ou à l’école (26%) et la liberté (25%).

Mais le sondage révèle que la possession d’une voiture s’accompagne d’un taux d’inutilisation de 95,7%. Toutefois, une infime partie des sondés serait prête à s’en départir. «Parmi les Québécois qui possèdent ou louent une voiture, 9 sur 10 (90%) estiment qu’il leur serait impossible de ne pas en avoir une et seulement 7% prévoient renoncer à la possession d’une voiture dans l’avenir.»

Le sondage a été réalisé par Léger pour Turo Canada, une plateforme d’autopartage, du 18 au 25 novembre, auprès d’un échantillon représentatif de 1520 Canadiens francophones ou anglophones âgés de 18 ans ou plus.

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