Récemment, nous vous mettions en garde contre les Apps pour appareils mobiles. Apple en offre plus de 500 000, et Android, 300 000.
Parmi celles-ci, des programmes potentiellement inquiétants s’infiltrent dans nos gadgets. Au moment de l’installation, le logiciel sollicite des droits pour accéder à une foule de fonctions. Pourtant, ces permissions ne sont pas nécessaires. C’est là que le danger réside. Par automatisme, et sans lire les messages d’alerte, nous acceptons tous ce qui nous est proposé!
Chez Android, si nous téléchargeons une application du Android Market, notre téléphone intelligent nous demande si nous accédons aux demandes liées au soft en question. Cependant, les Apps suggérées dans le nuage ne sont pas toutes testées. Elles peuvent donc contenir des logiciels-espions potentiellement néfastes. Apple, de son coté, approuve les permissions avant même que le logiciel ne soit déployé en ligne. Malgré tout, dans le lot, certains maliciels se fraient un chemin dans nos portables.
En 2010, des observateurs américains ont répertorié près de 300 000 applications (Apple et Android) qui volaient des données personnelles des usagers. Cette subtilisation se faisait, et se fait encore, par l’installation de kits de publicité qui envoient nos infos à une tierce partie! Parmi les renseignements ainsi subtilisés, les mots de passe pour la messagerie vocale, les numéros de téléphone et la géolocalisation. Tout ça se retrouverait sur un site web hébergé en Chine!
Quand on sait que certaines applications sont téléchargées près de cinq millions de fois… ça fait réfléchir! Comment se protéger? Il faut s’assurer de la provenance du programme en question. Il doit avoir été développé par une source fiable. Une brève recherche sur Google vous en dira long!
Il faut aussi s’assurer de bien lire les permissions! Un ludiciel de casse-tête d’animaux n’a pas besoin d’accéder à votre liste de contacts, à votre géolocalisation ou à vos messages textes! Dans le doute, effacez-la de votre appareil!
La compilation ci-jointe a été préparée par le Wall Street Journal. Consultez-la et constatez, avec frayeur, que la gratuité et la virtualité ont un prix!
Par exemple, Talking Tom Cat, le jeu du sympathique chat parlant, recueille l’identification du téléphone, le code postal, le nom d’usager et le mot de passe. Pourquoi relever toutes ces infos? Il ne s’agit que d’un titre pour les enfants à l’allure inoffensive.