Google dévoile une toute nouvelle fonctionnalité qui permettra de découvrir l’évolution dans le temps d’une zone géographique communément appelée «Timelapse», dans son logiciel Google Earth.
Avec l’outil «Timelapse», Google Earth propose une «vue temporelle de notre planète». Il est possible de voir l’évolution de certaines zones de la planète sur une échelle de temps allant de 1985 à 2020. Avec «la plus importante mise à jour de Google Earth depuis 2017», on peut apercevoir des changements dûs à la déforestation, à l’urbanisation ou au réchauffement climatique de notre monde.
«Timelapse dans Google Earth nous offre la preuve en images que notre planète connaît des transformations radicales et dynamiques, dues au changement climatique et aux comportements humains.» – Rebecca Moore, directrice de Google Earth
Il est possible de constater les changements de villes québécoises comme Montréal, Québec et Sherbrooke, de l’année 1985 à 2020.
Google Earth souhaite permettre aux utilisateurs de s’approprier ce nouvel outil et pourquoi pas découvrir de nouvelles choses.
«Les images satellite ont rendu possibles de nouvelles découvertes et même quelques avancées scientifiques. Nous pensons que les internautes vont découvrir de nouvelles choses jusqu’ici invisibles grâce à Timelapse», explique Rebecca Moore, la directrice de Google Earth.
Cette option technologique est le fruit d’une collaboration avec des experts du CREATE Lab de l’université Carnegie Mellon à Pittsburgh en Pennsylvanie.
Un projet d’envergure
Rebecca Moore explique que les mises à jour de cette nouvelle fonctionnalité seront annuelles afin de se rendre compte des différents changements sur la planète. «Nous voulons ainsi maintenir notre engagement pour permettre à chacun de s’impliquer dans la lutte contre le changement climatique.»
«Plus 20 millions de photos satellite des 37 dernières années ont été compilées pour une expérience 4D interactive. Désormais, n’importe qui peut regarder le temps filer et assister à près de quatre décennies de changement planétaire» – Rebecca Moore, directrice de Google Earth
Au total, il aura fallu plus de 2 millions d’heures de traitement sur des milliers de machines dans Google Cloud pour digérer 20 pétaoctets d’images satellite et les convertir en une mosaïque vidéo de 4,4 térapixels (soit un 4 suivi de 12 zéros, ce qui équivaut à 530 000 vidéos en résolution 4K), précise Rebecca Moore.
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