Transcontinental interactif a présenté lundi les résultats préliminaires d’une étude sur les usages qu’on fait du iPad au Québec. La tablette d’Apple en ressort comme un appareil principalement dédié au divertissement.
L’étude qualitative, présentée à l’occasion du Mobiz, un nouvel événement consacré au mobile, décrit notamment les Québécois comme de grands amateurs de lecture, autant de quotidiens que de magazines ou de livres, mais aussi comme des joueurs et des «foodies». L’iPad ne transforme pas leurs habitudes, mais s’intègre à leur quotidien. «Les gens ne font pas tout avec leur iPad. Ils font ce qu’ils faisaient avant», explique Erika Roberts, la spécialiste de l’expérience utilisateur qui a dirigé l’étude, dont la première phase devrait être publiée plus tard en novembre.
Le lecteur de livres ou de magazines lit sur son iPad, le joueur de console joue sur sa tablette, le cuisinier apporte son appareil dans la cuisine, et le cinéphile regarde les films de l’ONF. Détail intéressant, l’iPad ne semble pas non plus modifier la façon d’accomplir ces activités. Par exemple, ceux qui lisaient un livre au lit – ou dans la salle de bain! – continuent de le faire de la même façon, mais avec une tablette plutôt qu’un bouquin.
Et le travail, lui?
Certaines activités importantes qu’on associe à l’informatique ne sont pas pratiquées à l’aide du iPad par les propriétaires typiques de cet appareil identifiés par Transcontinental : le travail et la productivité, notamment. Pourtant, ces activités sont abondamment présentées dans les publicités d’Apple!
La plupart des gens qui songent à s’acheter une tablette se demandent pourquoi ils en auraient besoin. Un peu comme s’ils cherchaient à justifier cet achat important. Lorsqu’on me pose la question, je réponds toutefois généralement qu’à peu près personne n’a vraiment «besoin» d’une tablette, et que l’appareil est surtout un gadget divertissant et agréable à utiliser. On travaille tellement dans une journée, ça fait quand même du bien de mettre la productivité de côté et de faire quelque chose juste parce qu’on en a envie.