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Michel Therrien, maire par intérim

Si une femme peut jouer le rôle de mairesse suppléante, le temps est certes venu de souhaiter qu’un entraîneur de Canadien devienne maire par intérim de la Ville de Montréal.

Oui, nous le pouvons. Ah, mais nous vous entendons déjà nous demander ceci. Comment un homme, qui aura à diriger un club ayant terminé à l’antépénultième (NDLR : chapeau les gars pour l’utilisation de ce mot) place de la grosse ligne l’an dernier, trouvera le temps et les compétences pour diriger la Ville de Montréal une fois le lock-out terminé? Puis, est-il seulement politisé au moins, le beau Michel?

Qu’importe. Car, comme le confiait à La Presse cette semaine la mairesse de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Anie Samson, «on demande que le candidat ne soit pas très politisé, il nous faut quelqu’un de rassembleur, parce que c’est une année de transition». Pas politisé, rassembleur, année de transition. Canadien. Ville de Montréal. Michel Therrien. Maire. Et voilà.

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Le mafieux Cammalleri
Puis, à qui l’organisation mont­réalaise faisait-elle confiance en juin dernier alors que, quelques mois auparavant, elle débauchait un Italien de sa formation en pleine rencontre? Oui. À Michel Therrien, l’homme qui s’apprête à faire entrer Canadien dans une nouvelle ère, vidé de ses membres de la mafia italienne. Pourrait-il faire le même boulot à l’hôtel de ville de Montréal?

En fait, la vraie question est : comment pourrait-il ne pas le faire? Si le lock-out prenait fin, vrai. Randy Cunneyworth pourrait alors le remplacer à l’hôtel de ville. Il est anglophone d’ailleurs, ce qui semble être un avantage au chapitre de la candidature.

Cela dit, le temps presse pour le beau Michel. La date de dépôt des candidatures est le 15 novembre. Et le hic, c’est que Therrien n’est pas un élu. Mais comme le disait récemment Ron Fournier, il est l’élu du cœur de tous les Montréalais. Ça devrait faire la job.

En terminant, parlant de Ron, chapeau au 98,5 FM d’avoir résisté à la pression et d’avoir diffusé une édition régulière de l’émission Bonsoir les sportifs mardi soir. Parler de Canadien alors que Canadien est en lock-out, et ce, le soir de l’élection du bonhomme le plus important de la planète? Yes, they can.

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