Féroce sur un terrain de foot, Marco Di Vaio est de nature plutôt placide à l’extérieur.
Quoique toujours généreux et disponible, autant pour les supporters que pour les médias montréalais, il n’est pas du genre à chercher à attirer l’attention, bien au contraire.
Si on en connaît peu sur sa vie privée, il est cependant clair qu’il n’y a que deux choses qui comptent vraiment à ses yeux : sa famille et son sport. Deux éléments dont il est cruellement privé depuis le début de la saison.
Tout d’abord, sa femme et ses deux filles sont restées en Italie, pour des raisons familiales, et cette situation a même failli précipiter sa retraite l’an dernier. Encouragé par sa saison de 20 buts, l’italien de 38 ans a finalement décidé d’y aller d’un dernier tour de piste. «J’ai eu besoin de temps pour prendre cette décision, car je devais parler avec ma femme pour savoir si elle pouvait rester seule en Italie pendant un an. Je veux continuer à jouer. C’est ma vie», disait-il en octobre dernier, déchiré.
J’ai croisé Di Vaio dans l’ascenseur du Stade olympique après le match, dimanche dernier et sa mine en disait long: ces trois rencontres passées dans les gradins (en raison d’une suspension), à regarder, impuissant, ses coéquipiers accumuler les défaites, ont été un réel supplice pour lui. «C’est fini», m’a-t-il lancé après un long silence, alors que je venais de lui demander timidement comment il allait, devinant à son air dépité que ce n’était pas vraiment la joie.
Samedi prochain, lorsque le coup d’envoi sera donné au PPL Park de Philadelphie, ce sera bien «fini», comme il dit. Du moins en partie, parce qu’il retrouvera un des bonheurs qui lui échappent. Un bonheur qui ne devrait tarder à se transformer en ces buts dont l’Impact a tant besoin pour corriger son dérapage de début de saison.
Respirez supporters, le temps est venu de laisser sortir le lion de sa cage!
Du renfort en juin?
Selon ce que rapporte le quotidien sportif argentin Olé, le directeur technique de l’Impact, Nick De Santis, négocierait avec San Lorenzo de Almagro (oui, le club du pape François!) le transfert du milieu offensif Ignacio Piatti, pour le mois de juin.
- Dribleur redoutable, maître du tempo et joueur ayant une grande vision du jeu, l’Argentin de 29 ans a été un élément clé du sacre des Cuervos, la saison dernière. Un joueur de son calibre viendrait certainement remplir le rôle de milieu créatif, ainsi que le maillot portant le numéro 10, vacants depuis l’entrée du bleu-blanc-noir en MLS. Un dossier à suivre…
L’Impact rend visite à l’Union de Philadelphie, samedi à 16 h.