«L’important en MLS, ce n’est pas la manière dont tu commences la saison, mais la manière dont tu la finis.»
Le lieu commun le plus populaire du circuit Garber a beau avoir ses failles, l’histoire récente tend à lui donner raison. Pas plus tard que l’an dernier, les Timbers de Portland ont terminé la saison en lion, après un calendrier en dents de scie, pour rallier le fil d’arrivée au troisième rang et surprendre la galerie, deux mois plus tard, avec un premier sacre en MLS Cup.
Sans pousser la comparaison avec les champions en titre, les victoires consécutives de l’Impact à ses deux dernières sorties, une première depuis la mi-avril, arrivent à point. Avec seulement deux matchs à disputer en saison régulière, elles ont permis aux Montréalais de virtuellement décrocher leur billet pour les séries et surtout de jeter les assises d’une confiance renouvelée, à l’aube la grande danse automnale. «Nous sommes quatrièmes et nous voulons rester là ou tenter de gagner le troisième rang, assurait Mauro Biello, mardi. Il faut regarder en avant, c’est le message que j’envoie à mes joueurs.»
La troisième place est mathématiquement atteignable, mais l’objectif premier est de consolider ce quatrième rang, synonyme de match barrage à domicile. Une victoire contre Toronto, pour fermer la saison locale au Stade Saputo ce dimanche, devient d’autant plus cruciale que le DC United et le Union, respectivement cinquième et sixième, soufflent toujours dans le cou du bleu blanc noir.
Si les Montréalais ont le vent dans les voiles, la tendance est aux antipodes du côté de leurs rivaux de toujours. Alors qu’ils figuraient parmi les favoris pour remporter les honneurs dans l’Est pas plus tard que le mois dernier, les Reds n’ont amassé qu’une victoire à leurs six derniers matchs, lourdement handicapés par l’absence de Sebastian Giovinco, blessé aux adducteurs le 27 août.
Bien qu’un retour au jeu soit imminent au cours des prochaines semaines, le statut de la Fourmi Atomique demeure toujours incertain pour le duel contre l’Impact.
Devant un stade rempli, face au grand rival torontois, on peut déjà prévoir qu’un petit vent de séries soufflera sur Montréal dimanche.
Nouveau départ pour Ciman
Convoqué par Roberto Martinez pour les deux matchs éliminatoires des Diables Rouges, Laurent Ciman a su séduire son nouveau sélectionneur, qui n’a pas tari d’éloges à son égard.
«J’ai été impressionné par Ciman […] La façon dont il s’est entraîné, dont il a pris les informations après chaque séance, dont il jouait chacun de ses tacles comme s’il s’agissait des derniers, tout cela m’a surpris. Je peux déjà vous dire qu’il va rester encore longtemps dans le groupe et fera certainement partie de ma liste en novembre.»