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Valérie Plante ne veut pas «plateauiser» l’île

Photo: Karine Dufour/ICI Radio-Canada Télé

Valérie Plante assure qu’elle n’a pas l’intention de «plateauiser l’île de Montréal» si elle est élue à la mairie, s’est-elle défendue hier à Tout le monde en parle.

Questionnée par l’animateur Guy A Lepage à savoir si tout Montréal aurait «des rues qui changent de sens et des commerces qui ferment» comme dans le Plateau-Mont-Royal si elle était élue mairesse, Mme Plante a répondu que non. «C’est moi la chef de Projet Montréal. C’est moi la future mairesse. Pas Luc Ferrandez», a-t-elle assuré, en parlant du maire d’arrondissement du Plateau, avant de préciser que «beaucoup de choses faites dans le Plateau sont reprises ailleurs».

«Chaque arrondissement a ses particularités», a-t-elle ajouté, vantant son combat «contre la centralisation» faite à l’hôtel de ville.

La candidate à la mairie avait été invitée en compagnie du maire Denis Coderre pour débattre des principaux enjeux de la campagne électorale municipale. Ce sont les transports qui ont été au cœur de ce débat, notamment la sécurité des cyclistes et le projet de ligne rose.

«On est tous pour plus de métro», a d’abord lancé le maire sortant, qui croit cette nouvelle ligne de métro irréalisable. «La ligne bleue, ça a pris des décennies avant de se faire. Ça va coûter près de 10 G$», a-t-il affirmé, mettant en doute l’estimation de 6 G$ et l’échéancier avancé par Projet Montréal. Les 29 stations sont censées être complétées en 2028.

Valérie Plante a rétorqué qu’«une technologie différente» permettait de réduire les coûts et qu’il ne fallait pas «s’arrêter à des questions pécuniaires». «En ce moment, on a une fenêtre d’opportunité. Il y a de l’argent au fédéral, au provincial», a-t-elle soutenu.

Denis Coderre a dû se défendre pour une énième fois sur le succès de la course de Formule E, dont on ne connaît pas encore le nombre de billets vendus. «Il y a des stratégies marketing et il va y avoir un rapport final. Ce n’est pas juste une question de billets vendus. C’est un laboratoire d’innovation», a-t-il martelé, pressé de questions par les artistes Dan Bigras et Robert Charlebois, en plus de celles de l’animateur.

«Je n’arrive pas à croire qu’on ne soit pas capable de compter combien la vente de billets de la Formule E a rapporté avant les élections. Tu conviendras, Denis, que si tous les billets sont donnés, on ne peut pas dire que c’est un succès.» – Dan Bigras, interpellant Denis Coderre sur le dossier de la Formule E.

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