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Les marcheurs s’asseoient devant la résidence du premier ministre

MONTRÉAL – La neuvième marche nocturne consécutive dans le centre-ville de Montréal, en guise de protestation contre la hausse des droits de scolarité, mercredi soir, a été marquée par un sit-in pacifique devant la résidence du premier ministre du Québec, Jean Charest, sur la rue Victoria, à Westmount, le tout sous haute surveillance policière.

Après avoir emprunté le boulevard René-Lévesque pendant la majeure partie de leur randonnée pédestre, le tout dans une ambiance calme, les participants ont décidé, à la dernière minute, de se diriger vers Westmount. Ils sont arrivés devant la résidence du premier ministre vers 22 h 30, et amorcé un sit-in qui a duré une trentaine de minutes.

Selon Anie Lemieux, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal, tout se déroulait dans l’ordre bien que plusieurs des participants, selon divers messages affichés sur Twitter, étaient très bruyants, certains scandant «Charest! Charest! Démissionne!».

Vers 23 h, le SPVM ne rapportait aucun incident et aucune arrestation. Quinze minutes plus tard, les marcheurs reprenaient leur périple sur la rue Sainte-Catherine en direction est.

Plus tôt mercredi, un premier rassemblement pacifique avait été organisé pour souligner le premier anniversaire de l’élection de Stephen Harper à la tête d’un gouvernement majoritaire.

Cette activité non-partisane, intitulée «Stop Harper : manifestons notre révolte! Voice your revolt!», s’est mise en marche vers 18 h 30 au Parc Émilie-Gamelin, et a réuni, au départ, entre 300 et 400 personnes, selon Laurence Guénette, l’une des porte-parole de l’activité.

Les groupes sociaux, les syndicats, les étudiants ainsi que les travailleurs avaient été conviés à dénoncer ce que les organisateurs qualifient de «panoplie de politiques anti-sociales et régressives mises en branle depuis un an».

Les participants ont sillonné diverses artères du centre-ville et effectué des escales symboliques devant certains édifices, incluant le siège de l’Office du national du film, un bureau de poste et la tour de la Société Radio-Canada, où des discours ont ensuite été prononcés.

Selon Mme Guénette, les endroits sélectionnés visaient à identifier ce qu’elle a appelé des «victimes des politiques conservatrices».

Selon Anie Lemieux, ce rassemblement n’a été le théâtre d’aucun incident et s’est terminé peu avant 20 h 30.

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