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Lock-out des enseignants vétérinaires à l’Université de Montréal

Ear examine by the veterinarian Photo: Getty Images/iStockphoto

MONTRÉAL — La direction de l’Université de Montréal met en lock-out dès jeudi midi les cliniciens enseignants de sa Faculté de médecine vétérinaire, et ce, pour une durée indéterminée.

Outré, le Syndicat général des professeurs et professeures de l’Université de Montréal (SGPUM) dénonce dans un communiqué ce geste «odieux et démesuré» de l’employeur.

L’institution d’enseignement universitaire en a fait l’annonce mercredi dans un communiqué.

Elle se trouve en conflit avec les cliniciens enseignants alors qu’ils tentent de convenir d’une première convention collective.

L’Université dit avoir pris cette décision de lock-out «devant l’escalade des moyens de pression exercés par le syndicat, l’imprévisibilité de ses actions et le rejet de l’offre globale et finale de l’Université par les cliniciens enseignants».

Elle relève que les cliniciens enseignants ont tenu jusqu’à présent neuf jours de grève et ont voté pour en tenir encore 18 supplémentaires, totalisant potentiellement 30 journées ou 60 demi-journées. Elle estime que ces arrêts de travail successifs causent des perturbations dans le fonctionnement de la Faculté et de son offre de services cliniques, mettant à risque la prestation de services adéquats.

De son côté, le SGPUM souligne que les cliniciens n’ont exercé que des grèves sporadiques tout en assurant de nombreux services essentiels aux animaux et à la communauté.

Alors que la direction de l’Université de Montréal reproche au syndicat ces journées de grève, le SGPUM juge que l’employeur fait bien pire avec son lock-out.

L’offre globale de l’employeur avait été déposée vendredi dernier, mais le syndicat affirme l’avoir rejetée à 97 pour cent lors du vote tenu mardi.

Le Centre hospitalier universitaire vétérinaire (CHUV) précise qu’il fonctionnera en mode «urgences seulement» jusqu’à nouvel ordre et veillera à minimiser les impacts sur les services offerts à la population et sur la formation des étudiants.

Les parties sont toujours devant le conciliateur du ministère du Travail, soutient le syndicat. L’employeur aurait ainsi pu faire le choix de poursuivre la négociation, avance-t-il.

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