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Les partisans de Maxime Bernier en attente des résultats de la course

Conservative leadership candidate Maxime Bernier speaks during the Conservative Party of Canada leadership debate in Toronto on April 26, 2017. Back in the early settler days, Quebec City residents would quickly spot the Beauce farmers among them because they were covered in mud from the long trek up the shores of the Chaudiere River -- often on foot -- to sell their animals and produce. THE CANADIAN PRESS/Nathan Denette Photo: THE CANADIAN PRESS

QUÉBEC — Des partisans de Maxime Bernier se sont réunis à St-Georges samedi soir pour attendre le résultat de la course à la direction du Parti conservateur.

Pas de nervosité au restaurant «Chez Gérard»; plutôt, la confiance que le «p’tit gars de la Beauce» deviendra dans quelques heures chef de l’opposition officielle à Ottawa.

Ce sera franchement bien mérité, peut-on entendre aux tables, car le politicien de 54 ans a toujours travaillé fort, tout en étant «sincère» et «très près de son monde».

Yvon Thibodeau arbore fièrement son macaron «Bernier». Le photographe, qui accompagne Maxime Bernier lors de ces sorties publiques en Beauce depuis 2006, se rappelle les douzaines de «cliniques de passeport» organisées par celui-ci dans la région.

M. Bernier, un libertarien qui s’est autoproclamé «Mad Max» durant la course au leadership, ne se contente pas de serrer des mains à la porte, souligne M. Thibodeau. Il prend le temps de s’asseoir et de discuter avec les gens. Quand il doit s’absenter, c’est son père, l’ancien député Gilles Bernier qui sillonne le comté à sa place.

On vante aussi sa santé de fer, un atout pour quelqu’un qui aspire à devenir le prochain premier ministre du Canada…

Promesses
Mais la campagne au leadership a été longue et parfois difficile pour M. Bernier. Récoltant peu d’appuis au départ, celui-ci a scandalisé certains de ses partisans agriculteurs en promettant d’abolir la gestion de l’offre.

Le système canadien de quotas et de contrôle des prix vise à assurer aux producteurs de lait, d’oeufs et de volaille un revenu stable malgré la fluctuation du marché.

Plusieurs producteurs de la région se sont donc donné comme mission de bloquer sa campagne et de nuire à son coprésident de campagne, Jacques Gourde. Une page Facebook «Les Amis de la gestion de l’offre et des régions» a attiré près de 10 000 personnes, qui sont devenues membres.

M. Bernier a aussi promis d’abolir le CRTC et les subventions aux entreprises comme Bombardier, de revoir la péréquation et de donner des points d’impôt aux provinces, de revoir l’aide étrangère et les quotas d’immigration à la baisse, de réduire le financement à CBC/Radio-Canada, et d’éliminer la taxe sur le carbone.

S’il est élu chef, M. Bernier aura deux ans pour affiner sa vision politique.

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