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L’astronaute David Saint-Jacques a imaginé «les pires affaires» qui pouvaient lui arriver

Photo: Ici Radio-Canada

Près de neuf ans après avoir été recruté par l’Agence spatiale du Canada, David Saint-Jacques s’envolera enfin vers la Station spatiale internationale en novembre. Une mission spatiale comme celle que l’astronaute québécois entamera est «la cerise sur le sunday», a-t-il dit sur le plateau de Tout le monde en parle, dimanche soir.

«On passe toute notre carrière au sol» puis un jour, «notre nom est tiré du chapeau. C’est notre tour», a-t-il illustré.

La mission de six mois à laquelle David Saint-Jacques prendra part a notamment pour objectif d’étudier les effets de l’apesanteur et des radiations sur le corps humain.

D’ailleurs, une fois en orbite, les astronautes deviennent des «cobayes parfaits», car les «problèmes médicaux qui les affligent [comme la perte de masse osseuse] se produisent en accéléré», a expliqué celui qui est également ingénieur, astrophysicien et médecin.

Bien que l’astronaute serait «naïf de nier le danger» de sa mission en orbite, il relativise les choses en disant que les années d’entraînement l’ont bien préparé.

Selon lui, les astronautes s’entraînent surtout à imaginer «la pire affaire qui peut arriver» et ce qu’ils feraient dans ces cas.

Depuis 2016, David Saint-Jacques se pratique à piloter les véhicules spatiaux et étudie le Bras canadien. Mais il apprend aussi à manipuler le scaphandre, ce «vaisseau spatiale miniature à forme humaine», comme il le décrit.

Bientôt un voyage vers Mars?
Comme l’a dit David Saint-Jacques, presque incrédule, il y a en permanence de 3 à 6 astronautes à bord de la SSI depuis 15 ans.

Mais il faudra encore attendre avant de pouvoir voyager vers Mars. «Avec les technologies actuelles, ça prendrait environ neuf mois» s’y rendre.

Et bien que cette possibilité l’intéresse, David Saint-Jacques croit qu’elle ne se présentera pas «pour sa génération».

Cette mission ambitieuse «n’est pas pour un pays», dit-il. Cela demanderait «une collaboration mondiale». L’astronaute demeure convaincu qu’«on va se rendre sur Mars ensemble».

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