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Trudeau favori pour sauver le PLC selon un sondage

DIEPPE, – Justin Trudeau, qui tente de devenir le prochain chef du Parti libéral du Canada (PLC), serait le candidat idéal pour restructurer le parti, selon un sondage Presse Canadienne-Harris-Decima dévoilé vendredi.

Selon les données du sondage, 36 pour cent des répondants ont affirmé qu’ils voteraient libéral au prochain scrutin fédéral si Justin Trudeau se présentait à la tête du pays.

Le sondage a été mené à travers le Canada entre le 27 et le 30 septembre auprès d’un peu plus de 1000 Canadiens et avec une marge d’erreur de 3,1 pour cent, 19 fois sur 20.

Le fils de l’ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau compte un taux de popularité élevé au Québec à 43 pour cent. Ce taux atteint 40 pour cent en Ontario et 48 pour cent dans les provinces maritimes.

Selon le président de Harris-Decima, Allan Gregg, les résultats au Québec démontrent que le mythe voulant que le nom de Trudeau au Québec ou parmi les francophones soit un handicap est faux.

Le sondage indique que si Justin Trudeau représente une menace pour les conservateurs, c’est le Nouveau Parti démocratique qui a le plus à perdre.

Parmi les candidats potentiels au Québec, c’est le député Marc Garneau qui arrive en deuxième avec 18 pour cent de la faveur populaire, suivi par Denis Coderre à 15 pour cent et Martin Cauchon à 9 pour cent.

Les francophones du pays soit 41 pour cent sont plus enclins à voter pour Trudeau que les anglophones (35 pour cent).

Au Québec, 27 pour cent des personnes sondées ont déclaré qu’ils passeraient au Parti libéral si Justin Trudeau était dans la course.

Le député du Nouveau-Brunswick, Dominic LeBlanc, qui était favorisé dans le sondage à la hauteur de 12 pour cent, a renoncé à la course et endossé, vendredi, la candidature de M. Trudeau, un ami de longue date, lors d’un événement à Dieppe.

Le député de Beauséjour a indiqué que leurs familles avaient pris des vacances ensemble au Nouveau-Brunswick au mois d’août, et que les deux hommes politiques ne partageaient pas qu’une profonde amitié, mais également les mêmes valeurs politiques.

«Nous avons discuté, Justin et moi, au sujet de notre passion commune pour le Canada», a-t-il déclaré.

«Nous avons parlé des défis auxquels fait face notre pays et nous avons parlé de la façon dont nous pouvons participer à l’avenir du Canada en offrant aux Canadiens un gouvernement uni, progressiste, dont ils peuvent être fiers.»

Député fédéral depuis 2000, Dominic LeBlanc est le fils de l’ancien gouverneur général Roméo LeBlanc qui a été ministre dans le gouvernement de Pierre-Elliott Trudeau.

Justin Trudeau a déclaré que M. LeBlanc lui a souvent été utile dans l’apprentissage des rouages de la politique.

«Il m’a précédé de quelques années à Ottawa et il m’a donné de sages conseils à propos du fait d’être le fils de, mais aussi sur l’importance de travailler dur dans sa circonscription», a-t-il affirmé.

Dominic LeBlanc a déjà tenté de devenir chef du Parti libéral, lors de la course de 2008. Il avait abandonné pour appuyer Michael Ignatieff, qui était ensuite devenu chef du parti.

Bien qu’il avait affirmé publiquement qu’il songeait à se présenter une nouvelle fois, M. LeBlanc n’a fait aucun effort pour mettre sur pied une équipe de campagne. Quelques libéraux s’attendaient à le voir plonger à nouveau.

Un membre de l’entourage de M. Trudeau a confié qu’aucune pression n’avait été exercée sur M. LeBlanc pour qu’il reste à l’écart de la course et appuie son ami d’enfance.

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