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C.B.: annonce du plan contre la violence familiale

Dirk Meissner - La Presse Canadienne

VICTORIA – Les meurtres de trois enfants par leur père souffrant de maladie mentale ont poussé le gouvernement de la Colombie-Britannique à présenter les rouages de son plan d’action contre la violence familiale.

La ministre de l’Enfance et du Développement familial, Stephanie Cadieux, a déclaré mercredi que le projet gouvernemental comprenait la formation de 20 000 personnes appelées à reconnaître et à répondre à ce type de violence.

Selon Mme Cadieux, le plan gouvernemental est le résultat d’une enquête de l’ombudsman provinciale pour les enfants, Mary Ellen Turpel-Lafond, en lien avec les meurtres des trois enfants par leur père mentalement instable, Allan Schoenborn, en avril 2008.

Le rapport de Mme Turpel-Lafond indique que les trois enfants assassinés auraient pu être sauvés si le filet social de la province avait fonctionné correctement.

La première ministre Christy Clark a offert des excuses officielles à la mère des enfants, Darcie Clarke, avant de déclarer que la province pouvait et devait mieux faire.

Mme Cadieux estime d’ailleurs que le plan d’action gouvernement offre des mesures protectrices améliorées pour les personnes victimes de violence familiale.

Le gouvernement a annoncé en mars dernier la création de son Unité sur la violence familiale pour démontrer la responsabilité et le leadership de l’État en matière de violence familiale.

Schoeborn, qui a fait l’objet d’une chasse à l’homme nationale après la découverte des corps de ses enfants, a été reconnu criminellement non responsable de ses actes en raison d’un problème de santé mentale.

L’homme avait été arrêté et relâché à trois reprises dans la semaine précédant les meurtres, et 14 professionnels étaient impliqués auprès de la famille, révèle le rapport de Mme Turpel-Lafond.

Cette dernière a laissé entendre mercredi que le plan du gouvernement était un bon début, mais s’inquiétait du fait que la province n’avait pas ajouté de financement au programme.

Selon elle, il semblerait que les pressions financières ont un impact négatif sur les programmes de prévention de la violence familiale.

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