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Northern Gateway: la C.-B. a encore des doutes

VANCOUVER – Le ministre de l’Environnement de la Colombie-Britannique affirme que la pétrolière Enbridge, responsable du projet Northern Gateway, n’a toujours pas su convaincre la province quant à la sécurité de l’oléoduc.

Terry Lake explique qu’Enbridge (TSX:ENB) multiplie les promesses pour minimiser les risques environnementaux, mais que les mesures concrètes se font pour l’instant plus rares.

Le ministre a fait ces commentaires par voie de communiqué après le contre-interrogatoire mené par la province, mercredi, aux audiences tenues par une commission mixte pour examiner ce projet d’oléoduc qui relierait les usines de sables bitumineux de l’Alberta à la côte nord-ouest de la Colombie-Britannique.

Selon M. Lake, les avocats du gouvernement ont appris qu’Enbridge ignore encore si toutes les sections de l’oléoduc seront facilement accessibles en cas de déversement. De plus, le plan d’intervention d’Enbridge en cas de déversement ne serait ficelé que six mois avant le début de l’exploitation de l’oléoduc.

Le ministre a expliqué que les interrogations de la province visent à déterminer à quel point le projet respecte les cinq conditions imposées par le gouvernement pour qu’il envisage d’y accorder son feu vert.

Enbridge a répondu par voie de communiqué que les détails demandés deviendront disponibles au fur et à mesure que le projet évoluera.

Les procureurs de la Colombie-Britannique auront l’occasion de questionner l’entreprise de nouveau à la fin du mois de novembre à Prince Rupert, lorsque la commission mixte discutera des mesures à adopter afin d’empêcher une marée noire, et examinera le projet de terminal portuaire.

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