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Un Québécois à la conquête du pôle Sud en solitaire

Photo: Picasa

L’aventurier et conférencier Frédéric Dion s’est fixé un nouveau défi: rejoindre le pôle Sud à ski et en solitaire.

«Après avoir expérimenté la survie, le manque de nourriture, les effets du froid et testé mes capacités en cerf-volant de traction, je me sens prêt», confie le jeune trifluvien. Son objectif: rejoindre le pôle Sud, 1850 km plus loin, en ski de fond tracté et en autonomie complète pendant 65 jours.

Plusieurs aventuriers ont déjà tenté avec succès de rejoindre, seuls, le pôle Sud géographique, mais aucun n’a jamais atteint le pôle Sud d’inaccessibilité en solitaire, selon lui. Ce lieu correspond au point du continent Antarctique le plus éloigné de toute côte. On y trouve une vieille station de recherche soviétique abandonnée et un buste de Lénine intact.

«Bien sûr, il va falloir gérer les risques, les crevasses, les températures moyennes de -45°C, les tempêtes possibles avec des vents de plus de 100km/h. Mais mon plus gros défi c’est de réunir les 150 000$ du budget», indique Frédéric Dion qui a déjà hypothéqué sa maison pour réunir les 20 000$ du billet d’avion.

«À titre indicatif, le soutien pendant l’expédition se chiffre entre 20 000$ et 30 000$. Et si on doit me rapatrier alors que je suis le plus éloigné de la côte, c’est 210 000$», dit-il au bout du fil. Pour boucler son budget, il donnera donc une série de conférences «Osez l’aventure, passez à l’action», où il explique notamment comment atteindre ses objectifs de vie. Il sera à l’UQAM le 17 octobre.

Pendant son expédition, Frédéric Dion emportera 120 kg de matériel. La nourriture représente 60% du poids. Il a aussi fabriqué un système d’arceaux pour transformer son traîneau en tente, en plus d’emmener des panneaux solaires pour recharger ses 11 appareils électroniques (iPod, caméra, téléphone satellite, balises de détresse…) et prévoit perdre 20 livres durant l’aventure.

Si son état le permet, il aimerait aussi faire une partie du chemin vers le retour à la civilisation afin de limiter le plus possible les frais de rapatriement. «Il y a une station de réserve de carburant à 400 km, je tenterai peut-être de la rejoindre pour y faire un peu de pouce», conclut-il en rigolant.

Truc d’expédition
Le lait pour bébés en poudre serait un incontournable. Son côté gras, sucré et calorique est idéal pour soutenir l’effort.

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