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Conflit étudiant: aucune sortie de crise en vue

Photo: Yves Provencher/monscoop@journalmetro.com

Le gouvernement a refusé la proposition de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) d’inclure la CLASSE au sein de sa délégation en vue d’une reprise des négociations.

La FEUQ a annoncé, jeudi, qu’elle comptait retourner à la table des négociations vendredi en présence de deux membres de la Coalition large de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (CLASSE) au sein de sa délégation. L’offre a aussitôt été acceptée par la CLASSE.

Mais le gouvernement a rapidement fait savoir qu’il n’entend pas transiger avec la CLASSE directement ou indirectement. Les associations étudiantes ne se présenteront donc pas à la table de discussion aujourd’hui. «Les négociations demeurent suspendues jusqu’à ce que le gouvernement se reprenne en main et assume ses responsabilités», a déclaré la FEUQ.

À la suite d’une manifestation qui a tourné au vinaigre mardi, la ministre de l’Éducation Line Beauchamp a exclut la CLASSE de la table des négociations. Une deuxième manifestation s’est terminée dans la violence mercredi.

Un peu plus tôt dans la journée le ministre de la Sécurité publique Robert Dutil a accusé le leader de la CLASSE Gabriel Nadeau-Dubois d’encourager la violence.

La présidente de la FEUQ Martine Desjardins a dénoncé la «vendetta» du gouvernement envers le leader de la CLASSE Gabriel Nadeau-Dubois ajoutant que le gouvernement devait cesser les «enfantillage».

M. Nadeau-Dubois a de son côté réitéré que la CLASSE n’a jamais appelé à la violence. Il a également insisté sur le fait que la CLASSE n’a pas organisé les manifestations de mardi et mercredi soir.

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