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Tolérance élevée aux délits routiers

MONTRÉAL – Si 90 pour cent des détenteurs de permis du Québec reconnaissent que les accidents sont liés au non-respect du Code de la sécurité routière, leur niveau de tolérance aux délits routiers demeure élevé.

Parmi les comportements cités comme les plus «socialement acceptés» figurent le téléphone cellulaire au volant et la vitesse.

Une personne sur trois considère d’excéder la vitesse permise n’est pas un danger et 53 pour cent des répondants estiment qu’il vaut mieux «suivre le trafic».

Ainsi, les dépassements dits «modérés» des limites de vitesse sont largement tolérés. L’enquête du CAA-Québec révèle que les répondants ne condamnent pas des vitesses allant jusqu’à 130 km/h sur une autoroute, 110 km/h sur une route secondaire et 65 km/h en milieu urbain.

Plus de 75 pour cent des répondants affirment aussi que les accidents de la route menacent de façon significative le bien-être de la population, mais n’arrivent pas à estimer exactement le nombre de victimes. Certes, les accidents sont redoutés, mais 80 pour cent des gens sous-estiment le nombre de décès et de blessures graves.

L’enquête intitulée «Sécurité ou insécurité routière dans la culture populaire» indique aussi que cette tolérance à l’insécurité touche tous les groupes d’âge et toutes les régions.

Cette enquête de la Fondation de CAA-Québec a été réalisée en 2011 auprès de 1700 conducteurs de tous âges. Son objectif était d’évaluer la tolérance des Québécois vis-à-vis les accidents routiers et envers certains comportements inappropriés.

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