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Les étudiants maintiennent la pression à Québec et à Montréal

MONTRÉAL – Les manifestations étudiantes se poursuivent sans relâche à
travers le Québec et les leaders étudiants n’ont aucune intention de
relâcher la pression, estimant au contraire qu’ils approchent du point
de rupture où le gouvernement Charest n’aura d’autre choix que de
discuter avec eux.

Selon le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec
(FECQ), Léo Bureau-Blouin, les administrations des collèges commencent à
faire pression sur le ministère de l’Éducation alors que leur fenêtre
pour réaménager le calendrier scolaire se referme peu à peu.

M. Bureau-Blouin fait valoir que le coût d’une double cohorte au niveau
collégial, avec l’arrivée des finissants du secondaire, n’est tout
simplement pas supportable économiquement, de sorte que la menace
d’annuler la session n’est pas crédible.

Il ajoute que les chambres de
commerce ont également commencé à manifester de l’inquiétude face au
besoin de main-d’oeuvre pour les emplois d’été.
Sur le terrain, en matinée, un groupe d’étudiants s’est présenté devant
l’édifice abritant la résidence officielle du premier ministre Jean
Charest à Québec.

Les étudiants ont ensuite envahi la rue pour
finalement aboutir devant les installations de la papetière White Birch
où les policiers sont intervenus, procédant à l’arrestation d’une
douzaine d’entre eux qui se sont vus imposer des constats d’infraction
pour des sommes allant de près de 450$ à près de 500$.

À Montréal, d’autres étudiants ont bloqué pendant quelques heures
l’accès à la permanence du Parti libéral du Québec (PLQ), allant même
jusqu’à se positionner sur le toit de l’immeuble.

Un autre groupe d’étudiants a brièvement occupé le cégep Maisonneuve
puis a de nouveau pris d’assaut la rue pour aller bloquer l’accès au
port de Montréal dans un secteur fort achalandé de l’Est de Montréal. La
rue Notre-Dame est présentement fermée à la hauteur de Pie-IX.

Un groupe de manifestants s’est également rendu face au siège social
d’Hydro-Québec, sur le boulevard René-Lévesque, bloquant cette artère du
centre-ville le temps de tenir une conférence de presse. Ils ont
ensuite quitté les lieux.

Vers midi, les enseignants du Collège Édouard-Montpetit, de Longueuil,
tiendront une occupation pacifique de la rue De Gentilly où ils
installeront une salle de classe à ciel ouvert en bordure de leur
institution. Ils voudront ainsi symboliser à leur tour leur attachement
aux principes d’une école accessible, gratuite et ouverte à tous.

À Sherbrooke, des étudiants de l’endroit ont tenu un procès symbolique
de Jean Charest.

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