Soutenez

L’absence d’engagement de Lise Thériault sur les services de garde déçoit

Photo: Josie Desmarais/Métro

La ministre responsable de la Condition féminine, Lise Thériault, n’a pris aucun engagement concret envers les demandes du Collectif 8 mars, qu’elle a rencontré pendant une heure lundi matin.

Le Collectif, qui regroupe plusieurs syndicats et associations de femmes, s’est dit satisfait de l’attitude de la ministre, qui a souligné son appui à l’égalité entre les femmes et les hommes et son intention de collaborer avec l’ensemble des groupes qui souhaitent la faire avancer. Les porte-paroles du Collectif sont toutefois déçus de l’absence d’engagement de la ministre concernant l’avenir des services de garde éducatifs, jugés importants pour l’égalité entre les sexes.

«Elle remet ça dans les mains du ministre de la famille, M. Proulx, a déploré Véronique De Sève, vice-président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Nous, on lui a souligné que ces services sont hyper importants pour l’autonomie financière des femmes.»

Les membres du Collectif 8 mars estiment que les compressions fragilisent le réseau de centres de la petite enfance (CPE) et les services de garde en milieu familial.

«Au prochain budget, nous verrons si les conditions des femmes comptent pour le gouvernement. On va donner la chance au coureur, mais on va juger l’arbre à ses fruits.» -Louise Chabot, présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

Le groupe demande également la mise en œuvre de l’analyse différenciée selon les sexes. «Le gouvernement s’est engagé à évaluer si les programmes et lois qu’il met en place sont positives ou négatives pour les femmes. On s’aperçoit que ce n’est pas du tout fait présentement», a jugé Mélanie Sarazin, présidente de la Fédération des femmes du Québec.

Les membres du Collectif ont par ailleurs partagé leur crainte de voir le programme de retrait préventif «Pour une maternité sans danger» être modifié dans le cadre d’une éventuelle réforme de la Loi sur la santé et la sécurité au travail cette année. «Il n’est pas question de toucher à ce programme que les femmes québécoises ont milité pour obtenir», a affirmé Mme Sarazin.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.