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Poudre pour bébés: action collective intentée

Baby talcum powder container on white background Photo: Getty Images/iStockphoto

TORONTO – Les produits de poudre pour bébés de l’entreprise Johnson & Johnson sont au coeur d’une action collective intentée au Canada, qui invoque un lien entre ces produits et le cancer des ovaires pour des femmes en ayant fait l’usage pendant une longue période.

Les demandeurs incluent sept femmes et membres d’une famille résidant en Ontario et au Québec, et la succession d’une femme de Montréal qui est morte, en mars, d’un cancer des ovaires à l’âge de 66 ans.

Les firmes torontoises Rochon Genova et Will Davidson pilotent l’action collective contre la filiale canadienne de Johnson & Johnson. La poursuite allègue que Johnson & Johnson a été «négligente dans le développement, les tests, la conception, la fabrication, la distribution, la réglementation, le marketing et la vente de sa poudre pour bébés Johnson’s».

Les allégations n’ont pas été prouvées en cour et Johnson & Johnson n’a pas immédiatement répondu à une demande d’entrevue. L’entreprise fait aussi face à des litiges aux États-Unis. Depuis, la compagnie a dit assurer la sécurité de son produit.

L’action collective survient à la suite de la décision d’un juge au Missouri, qui a octroyé 72 millions US $ à la famille d’une femme morte d’un cancer des ovaires après avoir utilisé pendant des années des serviettes hygiéniques Johnson & Johnson qui contenaient du talc.

Plus tôt ce mois-ci, un autre juge américain a ordonné à Johnson & Johnson de verser 55 millions US $ en dommages et intérêts à une femme qui affirmait que son cancer des ovaires avait été causé par une utilisation à long terme de la poudre pour bébés Johnson’s.

Les demandeurs canadiens allèguent que la poudre pour bébés de la compagnie «est un produit défectueux et fondamentalement dangereux» parce qu’il cause le cancer des ovaires ou augmente les risques de le contracter chez les femmes qui l’appliquent (ou qui l’ont appliqué) sur la région périnéale.

L’action collective allègue aussi que Johnson & Johnson connaissait les dangers de ses produits de poudre pour bébés, mais «n’a pas divulgué ces défauts et les risques pour la santé et la vie des plaignants», en plus de ne pas rappeler le produit au Canada.

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