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Les Tres Amigos, Gabriel Aubry et les Troublemakers présentent Cafe Fuego

Geneviève Vézina-Montplaisir, Métro

Avant d’être M. Halle Berry, Gabriel Aubry est mannequin international, an­cien restaurateur et musicien à ses heures. Quand vient le temps de parler de son premier disque, Cafe Fuego, le bellâtre est tout sourire aux côtés de ses amis Marc Bell et Cristobal Tapia de Veer, les Troublemakers.

Pas question cependant de parler de sa douce moitié ou de sa nouvelle petite fille, les directives de sa relationniste sont très strictes à cet égard. C’est donc de musique que Métro a discuté avec le montréalais et les deux réalisateurs de cet album lounge aux sonorités antillaises.

L’idée de départ de Cafe Fuego, c’est Gabriel qui l’a eue sur la route entre Montréal et New York il y a deux ans. Il écoutait de la musique à la radio et il s’est dit que ça serait plaisant de faire un album. Le top-modèle est alors propriétaire du restaurant Cafe Fuego à New York, qui a fermé ses portes depuis, mais il pense à créer un disque dans l’esprit des Saint-Germain-des-Prés, Hôtel Costa et Café Mélies de ce monde.

Il fait alors appel à ses deux amis de la métropole, Marc Bell et Cristobal Tapia de Veer qui évoluent dans le milieu de la musique depuis belle lurette. «Je suis revenu à Montréal, je leur ai montré quelques riffs de guitare, et Cristobal et Marc ont débuté avec ça», explique le jeune homme de 32 ans du haut de ses 6 pi 2 po.

«C’est un trip que Gabriel voulait faire, et puisqu’on fait ça dans la vie, on s’est mis à jammer, à enregistrer et à construire un concept de pièces latinos», explique le réalisateur Marc Bell.

Débuts musicaux
Mais ne s’improvise pas musicien qui veut. Même si tout semble réussir à Gabriel Aubry, il faut préciser qu’il joue de la guitare depuis l’âge de 18 ans. C’est cependant la première fois qu’il en joue de manière professionnelle, mais certainement pas la dernière. Les gars pensent déjà au Cafe Fuego, volume 2.

«On a déjà commencé le volume 2, affirme le papa de la petite Nahla Ariela Aubry. On veut peut-être voyager,  aller enregistrer des trucs à Cuba, au Chili, au Vene­zuela, pour s’imprégner d’autres influences.»

Pour l’instant, le premier disque instrumental du trio possède une saveur très cubaine, qui se distingue légèrement des disques plus électro du même genre. «Nous avions plus une tendance électro, mais quand on a commencé le tout, Gabriel voulait garder ça plus rootsy. On a donc eu à changer la direction, explique Cristo­bal. On a gardé quand même la rythmique électro pour avoir une certaine drive, parce que le style Buona vista Social Club,  c’est plus calme.»

Les gars ont enregistré leur projet commun dans le studio de la Petite Italie des Troublemakers, il y a un an et demi, entre les contrats de Gabriel et ses allers-retours à Los Angeles pour voir sa douce moitié. La bande a aussi invité plein de musiciens d’ici à  jouer ici et là d’un instrument. On retrouve, entre autres, Eloi Painchaud et Byron Mikaloff (The Lost Fingers, One Tone) sur l’album.

Cafe Fuego n’est donc pas l’affaire d’un seul homme, mais d’une gang d’amis qui sont fiers de leur galette et qui espèrent qu’on n’en parlera pas seulement pour les beaux yeux de son instigateur.

«L’idée, c’est que les gens écoutent vraiment la musi­que pour ce qu’elle est, parce qu’elle est vraiment bonne!», souligne celui qui, même s’il évolue sous les projecteurs, ne semble pas aimer être le centre d’attraction.

cafe fuego
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