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De réfugié à prêtre

Photo: Gracieuseté

Polonais ayant fui le communisme pour ensuite vivre trois ans dans un camp de migrants en Italie, l’abbé Greg, comme il se fait appeler, est l’un des prêtres les plus jeunes sur lequel le Diocèse de Montréal peut compter. À 35 ans, Greg Ciszek prend la barre d’une des seules églises en pleine croissance au Québec, la paroisse Sainte-Marguerite-Bourgeoys à L’Île-des-Sœurs.

«J’ai envie d’entrer dans ce mouvement d’expansion de la paroisse. Ça bouge à L’Île-des-Sœurs et ça me réjouit beaucoup, je suis un gars actif», indique Greg, qui occupe des postes de curé depuis six ans.

Celui qui arrive de la Paroisse Saint-Jean-Bosco, à Ville Émard, estime qu’il sera dans un contexte qui lui plait, puisqu’il apprécie les milieux multi-ethnique et multi-religieux, comme c’est le cas de la Place de l’Unité de l’île, avec son église, sa synagogue et sa mosquée.

Première messe
L’abbé Greg est entré en fonction ce jeudi matin. «Il a célébré sa première messe et les paroissiens l’aiment déjà», affirme la marguiller, Roger Légaré.

M. Ciszek parle le polonais, l’italien, l’anglais, le français et l’espagnol. À son arrivée à LaSalle en 1990, il s’est senti tout de suite chez lui et c’est ce qu’il espère instaurer dans sa nouvelle église.

«Je voudrais que les gens sachent qu’ils ont un endroit où ils peuvent être eux-mêmes sans être jugés. Je n’imposerai rien», avance cet ancien aumônier dans les Forces canadiennes.

Le prêtre se dit également excité d’être dans sa première paroisse «québécoise», puisqu’il œuvre depuis 10 ans dans des institutions de la communauté italienne montréalaise. Il estime aussi que la paroisse de L’Île-des-Sœurs possède de beaux atouts et souligne qu’il adore la culture latino-américaine en faisant référence à la communauté latine de l’île qui fréquente assidûment l’église.

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