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Richard Langlais lance sa campagne

Photo: Félix O.J.Fournier/TC Media

C’est devant une centaine de militants du Parti québécois lundi soir, dans son local de la rue de l’Église, à Verdun, que le propriétaire de la boulangerie Aux purs délices, Richard Langlais, a amorcé officiellement sa campagne en vue des partielles du 5 décembre.

«Verdun peut choisir et écrire son histoire. Si nous choisissons la dignité, Verdun sera libéré!», s’est exclamé M. Langlais à la fin de son discours, avant que la foule ne scande «Richard! Richard! Richard!»

Le candidat est bien connu pour son implication depuis plus d’une vingtaine d’années dans le milieu communautaire verdunois, principalement au sein du Club Richelieu, entre autres. Il est également l’instigateur des «muffins de la Saint-Valentin».

«On se disait à la boulangerie que beaucoup d’enfants ne recevaient pas de cadeaux le 14 février, alors on s’est mis à préparer des muffins pour les distribuer gratuitement dans les écoles primaires de Verdun», raconte M. Langlais.

Presque 20 ans et 20 000 muffins plus tard, son concept fonctionne toujours et s’est même étendu jusqu’à Repentigny.

M. Langlais est aussi reconnu pour avoir été défait lors de sa campagne pour le PQ en 2007. «J’ai accepté le résultat du vote, mais j’ai continué à travailler fort et ça, les gens l’apprécient. Je suis très impliqué depuis longtemps et je suis l’homme de Verdun», estime le père de quatre enfants.

Miser local
Le candidat péquiste compte gagner la circonscription, château fort libéral depuis plusieurs décennies, grâce à sa notoriété locale.

«Les gens de L’Île-des-Sœurs et de Verdun, ce sont des gens qui sont dignes et ils méritent mieux qu’une inconnue qui vient de l’Assomption. Je ne peux pas croire que les libéraux n’aient pas trouvé une seule personne qui soit digne de porter leurs couleurs dans Verdun», indique M. Langlais.

Il est d’ailleurs convaincu qu’il pourra aller chercher entre 2% et 4% de l’électorat libéral et caquiste insatisfait.

Le nouveau chef du PQ, Jean-François Lisée, également présent lundi soir, abonde dans le même sens.

«Les députés qui sont les meilleurs porteurs de la réalité locale, ce sont ceux qui ont un vrai ancrage, ceux qui ont travaillé dans la communauté et qui connaissent les gens. Je me promène avec Richard dans la rue, les gens savent c’est qui», soutient-il.

M. Langlais y est allé d’une première promesse électorale. Advenant qu’il soit élu, il créerait une fondation pour favoriser l’éducation chez les jeunes où il investirait 5 000$ de sa poche.

Les députés Martine Ouellet, Maka Kotto, Carole Poirier et Mathieu Traversy étaient aussi sur place pour motiver les troupes souverainistes.

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