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S’entraîner en altitude

Photo: Gracieuseté

Élisabeth Boutin vise un podium au Sarasota Bradenton Triathlon, en Floride, en fin de semaine. La Lachinoise vient de terminer un entraînement de cinq semaines à 2500 mètres d’altitude, en Équateur, en vue d’améliorer ses performances.

«Je participe à la course samedi. Le lendemain, seulement trois équipes canadiennes y prendront le départ. Je me croise les doigts pour avoir ma place», espère l’athlète qui figure dans la catégorie U23 élite.

Pour atteindre ses objectifs, la jeune femme de 21 ans s’est entraînée en moyenne 25 heures par semaine depuis la fin janvier. «C’est le deuxième camp en Équateur auquel je participe. Cette année, j’étais plus d’attaque», indique Élisabeth Boutin.

Elle accumule les expériences comme celle-ci dans le but d’atteindre le top 75 dans le classement mondial. S’entraînant depuis l’âge de huit ans, l’athlète vise les Olympiques de 2020 au Japon.

«Ça prend de la détermination pour y arriver, parce qu’à plusieurs moments, tu pourrais tout lâcher. C’est beaucoup de sacrifices», fait-elle valoir.

Pour se tailler une place au sein de l’équipe canadienne de triathlon et se rapprocher de son rêve, Élisabeth Boutin devra remporter trois épreuves. La triathlète quittera la Floride mardi pour participer à deux autres compétitions aux Bermudes et à la Barbade.

Afin de consacrer tout son temps à sa passion, l’étudiante en enseignement des mathématiques a fait une pause dans ses études.

Expérience enrichissante
Avec huit autres athlètes, Élisabeth Boutin a alterné course à pied, natation, vélo et musculation à Cuenca. «Tu adaptes ton corps à s’entraîner en altitude. Au début, on avait de la difficulté à respirer juste à monter les marches», raconte-t-elle.

Les bienfaits sont toutefois nombreux pour les sportifs de haut niveau. En plus de renforcer la capacité générale de l’organisme quant à la respiration, la circulation ainsi que la musculation, le manque d’oxygène à plus de 1800 mètres au-dessus du niveau de la mer stimule la fabrication de globules rouges.

C’est cet effet qui est le plus recherché pour mieux oxygéner les muscles lors du retour à une altitude normale. Les effets ne persistent que de 10 à 15 jours.

Durant leur séjour, les participants ont été logés au Centre d’entraînement de Cuenca où piscines, piste d’athlétisme et vélodrome se situaient à proximité. Pour bénéficier de ces installations, Élisabeth Boutin reçoit l’appui de plusieurs commanditaires.

Après avoir passé plusieurs mois à l’extérieur, la Lachinoise sera de retour à la maison en avril.

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