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Un premier Théâtre Desjardins pour Jean-Thomas Jobin

Photo: Gratuité

Humoriste au sens aigu de l’absurde, Jean-Thomas Jobin présente son troisième one-man-show, «Apprendre à s’aimer», sous une ironique toile de fond de thérapie personnelle où il se questionne sur les tourments et situations que son cerveau hors-norme n’est pas apte à affronter.

Jean-Thomas Jobin en sera à sa toute première visite au Théâtre Desjardins de LaSalle, le jeudi 26 janvier à 20h.

L’homme a dû vaincre ses vieux démons pour sa carrière d’humoriste. «Je n’avais pas de plans. Je ne pensais pas que j’aimerais faire de la scène parce que je suis très timide et l’idée me paralysait. Mais je joue un personnage et ça m’aide. J’ai combattu ma timidité et c’est moi qui était le mieux placé pour défendre mes textes», confie-t-il en entrevue.

Ayant attiré 85 000 spectateurs à ses deux premiers spectacles, l’humoriste offre, dans une mise en scène de Pierre-Michel Tremblay, son show qu’il qualifie de plus introspectif.

«Je baisse la garde de mon personnage et je raconte des affaires basées sur ma vraie vie. C’est mon humour parfois absurde et champ gauche, mais comme si je me faisais une conférence de motivation à moi-même, comme si j’étais mon propre Jean-Marc Chaput et que je m’outillais à mieux m’aimer».

Coup de pouce
Ce troisième spectacle a valu à Jean-Thomas Jobin deux Olivier lors du gala 2016 de l’humour québécois. Il a été sacré auteur de l’année et Pierre-Michel Tremblay a reçu la statuette de metteur en scène de ce même show.

«C’est une belle tape dans le dos. Celui d’auteur de l’année m’a fait particulièrement plaisir puisque l’écriture, c’est la facette que je préfère dans mon métier», dit-il.

Amorcée en novembre 2015, la tournée actuelle de l’humoriste fonctionne rondement. «J’ai fait une soixantaine de shows et il m’en reste une trentaine. Mon sonorisateur fait aussi mon éclairage. Nous sommes deux seulement et c’est très plaisant», dit-il.

Passion de l’absurde
Si l’humour absurde ne fait pas toujours l’unanimité, il marque la vie de Jean-Thomas Jobin depuis sa jeunesse. «Je dirais que c’est lui qui m’a choisi. C’est ce qui ressortait dès les premiers balbutiements de mon écriture, et ce qui me faisait rire quand j’étais jeune. J’adorais les trucs un peu champ gauche comme les vieux films de Woody Allen et les chroniques de Marc Labrèche».

En tout début de carrière, en 2003, Jobin a livré des chroniques à l’émission «Le grand blond avec un show sournois», animée par Marc Labrèche. «Travailler avec lui, c’était comme un rêve et ça reste une des plus belles expériences de ma vie».

Jean-Thomas Jobin espère poursuivre sa carrière d’humoriste «aussi longtemps que les gens seront prêts à me suivre», nous dit celui qui a commencé à écrire des idées en vue de son 4<V>e<V> one-man-show.

Au Théâtre Desjardins le jeudi 26 janvier à 20h. 514 367-6373. Prix: Régulier: 30 $. Abonné: 27 $.

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