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Dépassement de coût pour la Promenade de l’Aqueduc à LaSalle

Photo: TC Media / Isabelle Bergeron

Le coût des travaux d’aménagement de la Promenade de l’Aqueduc, legs du 375e de Montréal, augmente de près de 9 000 $. La découverte de blocs de béton dans le sol a forcé l’arrondissement et l’entrepreneur à procéder à des fouilles exploratoires et à revoir les plans du projet.

C’est le retard occasionné par ces étapes supplémentaires qui ont fait gonfler la facture. À la suite de cette découverte, c’est toute l’installation du belvédère qui a dû être repensée, car il était impossible que les pieux traversent le béton et soutiennent la structure.

L’extraction des blocs n’a pas été envisagée puisque le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques est très strict pour l’exécution des travaux sur les rives. Leur cadre réglementaire vise à minimiser l’impact négatif sur la faune et la flore.

Pour sa part, LaSalle précise que «leur nombre, leur poids et le fait qu’ils maintiennent la terre ont contribué à la décision de garder les blocs en place». Leur extraction aurait pu faire gonfler la facture davantage.

Financement
La ville-centre a financé à plus de 80% le projet baptisé Promenade de l’Aqueduc. Cependant, c’est l’arrondissement qui devra assumer seul les dépenses supplémentaires annoncées lors du conseil du 14 août.

Le comité exécutif de Montréal avait approuvé une demande de financement déposée par LaSalle pour son legs, mais selon les plans de 2015. Toutefois, à ce moment, «des blocs de béton étaient visibles sur la rive, mais aucun plan ne faisait mention de ceux trouvés sous la terre», selon l’arrondissement.

L’entrepreneur et l’arrondissement ont donc dû imaginer une nouvelle façon d’ancrer la structure dans le sol. Des pieux préfabriqués qui s’adaptent aux variations de profondeur, occasionnées par la présence insoupçonnée des structures, ont été installés.

Le système de drainage du stationnement adjacent à la Promenade a aussi été modifié en raison de deux massifs de béton d’Hydro-Québec. Dans ce cas, leur localisation était connue, mais la profondeur indiquée était erronée.

LaSalle prévoit acquitter ces nouvelles dépenses de son legs à l’aide du règlement d’emprunt des parcs, mais n’envisage pas demander à Montréal de les assumer.

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