Une ado de LaSalle rêve d’une première génération de jeunes sans tabac

Représentante de la région de Montréal à titre de leader de «La gang allumée», la LaSalloise Victoria Tremblay, 14 ans, rêve d’une première génération de jeunes sans tabac au Québec.

Au cours de huit conférences de presse simultanées le 20 janvier, Véronique et neuf jeunes leaders d’autres régions du Québec ont lancé un appel à la population afin d’éradiquer le tabagisme chez les adolescents québécois.

Une idée qui trouve écho auprès de plus de la moitié des adultes québécois, selon les résultats d’un sondage Léger.

Des chiffres éloquents
Au cours des cinq dernières années, la consommation de tabac chez les élèves du secondaire est passée de 22 à 12%, ce qui représente une importante diminution.

Mais ce n’est pas suffisant pour la jeune LaSalloise. «Plus d’un élève du secondaire sur dix fume encore, 34 adolescents s’initient au tabac chaque jour et pratiquement un élève sur quatre (23%) fume en secondaire 5 au Québec», de renchérir Victoria Tremblay.

L’objectif est réalisable à son avis. «Pour atteindre le zéro absolu d’adolescents fumeurs dans la prochaine décennie, il faudrait que tout le monde emboîte le pas», soutient-elle.

Un Québécois sur deux y croit
Alors que 53% des adultes québécois croient en la possibilité d’une première génération de jeunes sans tabac d’ici 10 ans au Québec, cette proportion atteint 57% chez les non-fumeurs, selon le sondage Léger réalisé en novembre dernier.

Plus de la moitié des fumeurs québécois (51%) et plus d’un non-fumeur sur deux (59%) refuseraient d’acheter ou de vendre des produits du tabac à un adolescent. Cinquante-cinq pour cent des fumeurs sont disposés à ne plus jamais fumer en présence d’enfants, en voiture, dans la maison ou ailleurs.

En outre, qu’ils soient fumeurs ou non-fumeurs (respectivement 41% et 48%), plus de quatre répondants sur dix sensibiliseraient un jeune de leur entourage aux méfaits du tabac. Et 37 % des fumeurs seraient même prêts à cesser complètement de fumer.