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Les professionnels des cégeps votent un mandat de grève

Photo: TC Media Archives

Les quelque 700 professionnels des 16 cégeps du Québec se sont prononcés à plus de 85% en faveur de la grève et du rejet des offres patronales du gouvernement québécois qualifiées de ridicules.

Le mandat de grève légale adopté en est un de cinq jours pouvant être pris de façon continue ou discontinue, en journées ou en demi-journées. Aucune date n’a été rendue publique et les syndiqués attendent le mot d’ordre du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement (SPGQ).

«Le mandat de grève ne cherche pas à mettre fin à la négociation. Au contraire, il vise à la poursuivre sur une base équilibrée. Notre but est de parvenir à une convention collective négociée et satisfaisante pour les deux parties», soutient Richard Perron, le président du SGPQ.

«Une réduction massive des conditions de travail ne saurait attirer et retenir l’expertise professionnelle dont le réseau collégial a besoin. Cette réduction nuit à la diversité, à l’accessibilité et à la qualité des services offerts», ajoute M. Perron.

Dans les cégeps, les professionnels comprennent, entre autres, les psychologues, conseillers pédagogiques, responsables des communications, conseillers à la vie étudiante et travailleurs sociaux.

Créé en 1968, le SPGQ représente 24 350 experts, dont 17 330 œuvrent dans la fonction publique, 4250 à Revenu Québec et 2500 en santé, en enseignement supérieur et dans les sociétés d’État.

Au cégep André-Laurendeau, les 27 membres de l’unité syndicale ont voté à 90% en faveur de cette grève rotative, selon Francis Lécuyer, porte-parole du syndicat.

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