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Weir: Géant de l’entretien hydroélectrique

Photo: Leslie Schachter

La majorité des turbines utilisées pour générer de l’électricité au Canada sont entretenues ou remises à neuf à LaSalle. Après des investissements de 20 millions $, l’entreprise Weir enregistre désormais une hausse de 20% de ses activités dans le domaine hydroélectrique.

Avec ses 100 000 pieds carrés, l’usine située au 8600, rue Saint-Patrick, est opérationnelle depuis 2013. L’édifice est deux fois et demie plus grand que les anciennes installations qui dataient de 1919. TC Media a eu le privilège de participer à une visite guidée de l’entreprise qui remet à neuf des turbines de 100 tonnes, des concasseurs, des boîtes d’engrenage et des pompes. Ce qui se passe chez Weir est unique au Québec.

Une fois à l’intérieur, le coup d’œil est frappant. Ingénieurs et machinistes s’activent à la réparation d’une turbine qui doit faire dix fois leur taille, alors que d’autres s’affairent autour d’un concasseur dans lequel on pourrait placer trois ou quatre voitures.

Seule usine Weir au Québec, l’entreprise de LaSalle dessert tout le Canada. «Notre usine sœur de Pennsylvanie fabrique les turbines. Nous, on fait les réparations et les remises à neuf», précise Éric Gauthier, directeur des ventes.

Expansion payante
À savoir si les travaux d’agrandissement des installations de Weir à LaSalle ont eu un impact financier positif, la réponse est oui.

Incapable de nous donner des chiffres précis, M. Gauthier avance que «la nouvelle usine a permis une augmentation des activités dans le domaine hydroélectrique d’environ 20%».

Les 100 000 pieds carrés de l’usine permettront par ailleurs une expansion éventuelle au chapitre de la machinerie. «La capacité de levage sera aussi augmentée. Il y a possibilité d’ajouter 50 tonnes de plus avec nos ponts roulants», ajoute le directeur des ventes.

Servir des géants canadiens
D’immenses ponts roulants, pouvant soulever plus de 50 tonnes, s’activent en hauteur, alors que la nouvelle aléseuse verticale géante à contrôle numérique, un genre de resurfaceuse format géant, attire l’attention. Plus loin, on découvre un département de soudure et un autre de métallisation avec bras robotisé. L’usine de 65 employés fourmille d’activités.

En plus de la réfection des équipements, les ingénieurs améliorent leur performance, leur fiabilité et leur résistance à la corrosion et à l’usure.

«On est principalement dans le reconditionnement des pièces existantes», explique Éric Gauthier.

Parmi les clients de Weir figurent des centrales hydroélectriques canadiennes, des sociétés minières et métallurgiques du nord du Québec et des entreprises des pâtes et papiers et de pétrochimie.

Un peu d’histoire
Les travaux de construction de la nouvelle usine Weir se sont mis en branle en 2012. Cette dernière a été opérationnelle dès l’année suivante, aux côtés de l’ancienne usine qui a finalement été démolie pour céder la place à un stationnement.

Les équipements ont été transférés un à un pour poursuivre la production et un bâtiment administratif a été jeté par terre pour y faire la nouvelle usine.

Outre les travailleurs en usine, l’édifice de la rue Saint-Patrick abrite le département des ressources humaines de Weir Canada. Donc, une centaine de personnes fréquentent l’édifice quotidiennement.

En plus de figurer au palmarès des 300 plus grandes PME au Québec, Weir représente une entreprise de récupération contribuant à l’environnement au moyen de réfection d’équipements de grande taille qui auraient fini leur cycle de vie utile.

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