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Équipe Coderre recrute la présidente du RAPLIQ

Photo: Josie Desmarais

Connue pour défendre les droits des personnes à mobilité réduite, Linda Gauthier, la présidente du Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ), sera candidate à la prochaine élection municipale sous la bannière d’Équipe Coderre.

Très critique par le passé envers le maire de Montréal, Denis Coderre, lui reprochant régulièrement la lenteur de l’administration municipale dans les projets d’accessibilité universelle, Linda Gauthier a promis d’être «le chien de garde» de l’administration de l’ex-député libéral, qui brigue un second mandat, le 5 novembre.

«Je suis une femme de conviction et c’est mes convictions que j’apporte à l’hôtel de ville», a assuré celle qui sera candidate dans le district de Lorimier, du Plateau–Mont-Royal, un arrondissement dont l’ensemble des conseillers sont pour l’instant élus avec Projet Montréal.

Affirmant qu’Équipe Coderre est «le vrai parti vraiment près de ses citoyens», Linda Gauthier a estimé être «pas mal plus en mesure d’influencer que si [elle était] restée au RAPLIQ». «J’étais limitée et ici, je serais capable de faire mieux passer le message», a-t-elle ajouté, en expliquant néanmoins comprendre que sa décision puisse déplaire.

Équipe Coderre a aussi recruté le vice-président du RAPLIQ, Steven Laperrière. Il s’attend également à ce que son saut en politique ne fasse pas l’unanimité.

«C’est sûr qu’il y a des gens qui ne vont pas comprendre, mais avec le temps, ils vont comprendre qu’on garde les mêmes idéologies, a défendu Steven Laperrière, qui sera quant à lui candidat à un poste de conseiller d’arrondissement dans LaSalle. On ne va pas devenir différent de ce qu’on était hier. Pour nous, le combat continue mais d’une autre façon. Ça va se faire de l’intérieur, on va travailler à influencer du mieux que l’on peut. On ne va pas laisser tomber la cause, bien au contraire.»

«Je m’attends à me faire varloper, a commenté Denis Coderre. Ce sont des gens qui ne sont pas là juste pour nous faire plaisir. Ils ont des convictions et des revendications.»

Le recours collectif continue
Alors que le RAPLIQ est actuellement engagé dans un recours collectif, autorisé par la Cour supérieur, pour réclamer à la Ville, la Société de transport de Montréal, le Réseau de transport métropolitain et le ministère des Transports du Québec un dédommagement de 1,5G$, les dirigeants de l’organisme ont tenté de rassurer leurs membres. «Le recours collectif continue», a certifié Steven Laperrière, en indiquant que de nouvelles personnes seront désignées, après les élections, pour représenter l’organisme devant les tribunaux.

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