Soutenez

Le terrain du Jardin Franchère mis en vente

L’avenir de cet espace est incertain. Photo: Quentin Parisis | TC Média

Le terrain situé au coin de l’avenue du Mont-Royal et de la rue Franchère, qui accueille depuis 2016 le Jardin Franchère, a été mis en vente au mois de novembre.

L’espace fleuri a été créé en 2016 après plusieurs décennies d’abandon, sous l’impulsion de la Société de développement de l’Avenue du Mont-Royal (SADMR) et grâce au financement de Communauto.

Ce projet a également profité de la mobilisation de Conscience Urbaine, un organisme qui a pour vocation de réaliser des projets d’aménagements urbains, et de l’organisme Ça Pousse, qui a soutenu la production de denrées alimentaires. Plusieurs bénévoles du quartier se sont depuis relayés depuis sa création pour assurer la préservation et la bonne tenue du lieu.

Malgré cette appropriation, le Jardin Franchère demeurait une propriété privée et ce terrain, ainsi que l’immeuble attenant, ont été mis en vente au début du mois de novembre.

Questionné lors du conseil du 29 novembre dernier sur la possibilité pour l’arrondissement d’acquérir cet espace, le maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Ferrandez, a indiqué que cela n’était pas possible en l’état actuel des choses.

Il a expliqué que le prix fixé par le vendeur pour le terrain était d’1,2 M$ et a affirmé que le vendeur exigeait la même somme pour le triplex d’à côté. Ce dernier a ajouté que le vendeur souhaitait vendre ces deux parcelles en même temps, et qu’il s’agissait d’une opération trop onéreuse.

L’édile a continué en disant que ce prix était très au-dessus de sa valeur municipale et a indiqué, à titre de comparaison, que l’Église Saint-Louis de Gonzague, située un peu plus au sud, était vendue au même prix et qu’elle offrait des possibilités plus importantes.

Selon Thibaud Liné, responsable de Ça Pousse, le futur de cet espace fleuri parait incertain, même si une poursuite des opérations au printemps prochain demeure envisageable tant que le terrain n’est pas vendu.

Il est ainsi rejoint par Charles-Olivier Mercier, directeur général de la SDAMR, qui ne ferme pas la porte à un éventuel renouvellement de cette opération.

«On n’est pas triste», assure-t-il par ailleurs, puisque la possibilité d’une vente était entendue avec le propriétaire du terrain et que les objectifs de dynamiser et de créer un engouement autour de ce secteur de l’Avenue Mont-Royal sont selon lui atteints.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.